Révolte d'une épouse soumise - Histoires de Sexe

Révolte d'une épouse soumise

... n’était que le réalisateur de son prochain film qui voulait le voir aujourd’hui. Axel répondit qu’il ne viendrait pas car il était souffrant et il raccrocha. Il avait envie de tout casser. Il se dit qu’il fallait qu’il ait une discussion franche avec Sarah. C’était vraisemblablement la femme qu’il désirait au plus profond de lui, depuis très longtemps. Il s’habilla en quatrième vitesse, enfila une veste et quitta son appartement. Il appela un ami commun pour avoir l’adresse de Béa et fonça au lieu indiqué avec sa voiture. Arrivée devant chez Béa, il sonna à l’interphone et demanda à voir Sarah. Béa lui répondit que Sarah n’était pas là. Axel sans se démonter affirma qu’il allait rester devant le portail, jusqu’à ce qu’elle arrive. Il entendit chuchoter dans l’interphone, puis le portail électrique s’ouvrit. Axel redémarra son véhicule et alla se garer devant la grande maison. Béa l’attendait debout devant la porte d’entrée. — Bonjour Béa, je suis désolé de venir vous importuner, mais je dois voir Sarah.— Bonjour Axel, Sarah est à l’intérieur dans le salon.— Merci. Axel trouva effectivement Sarah debout devant une porte fenêtre, lui tournant le dos. Il s’approcha doucement et l’appela par son prénom. Sarah, au bout de quelques instants déclara : — Tu n’aurais pas du venir, tu casses la magie de notre histoire était si belle, intense et éphémère Axel la questionna : — Es-tu sûr que c’est ce que tu veux ? Sarah ne se tourna pas, ne répondit pas. Le seul signe que détecta Axel ...

... était un soubresaut de ses épaules indiquant qu’elle sanglotait. Axel continua : — Je n’aurais jamais dû te raconter que j’abandonnais mes partenaires après la première nuit. Je crois que je t’aime et je n’avais pas l’intention de partir ce matin Sarah ne répondit pas, Axel continua : — D’habitude, je rencontre des femmes sans cervelles qui sont plus intéressées par mon statut que ma personne. Toi, c’est le contraire, tu as fais tout de suite abstraction de mon métier, pour me considérer comme un être normal. Je t’aime pour tout ce que tu es. Sarah se retourna et fit face à Axel. Elle pleurait, ses yeux rougis indiquaient que cela faisait un moment qu’elle se torturait. Elle répondit : — Moi aussi je t’aime, mais d’un amour impossible car ton métier est totalement incompatible avec le mien. On se verrait en coup de vent. Axel répondit que s’il le fallait, il abandonnerait son métier, que son choix serait vite fait. Sarah regarda l’homme qui lui faisait face. Il n’était plus, le jeune acteur qu’elle avait rencontré lors d’une soirée mondaine, sûr de son charme, vêtu d’une armure invisible qui empêchait toute intrusion dans ses sentiments. Il était devenu, un homme qui doute, dont le destin venait de changer en soixante-douze heures. Sarah reprit la parole. — Je n’ai pas le droit de te demander une chose pareille, tu serais très malheureux et me le reprocherait plus tard.— Alors, écoute-moi, Sarah ! Moi, aussi, je veux une relation stable. Je ne sais pas par quelle magie, tu m’as ...