Liaisons dangereuses (34)
Datte: 28/06/2018,
Catégories:
Hétéro
Ce dimanche matin, je me réveille et je me rends bien vite compte que je suis seul dans le lit. Je prends quelques minutes pour bien émerger afin d’arriver à garder les yeux ouverts plus de deux secondes d’affilée quand j’entends du bruit venant du salon. Je finis par me lever et j’enfile un bas de survêt’ et un t-shirt, puis je sors de la chambre en traînant des pieds. Je trouve Marion en train de faire du rangement. — Eh, coucou toi, ça va ? Lui demandai-je en m’approchant d’elle. — Ça va et toi ? Bien dormi ? Avant de répondre à sa question, je l’enlace par-derrière pour la serrer contre moi et plonger mon visage dans son cou pour poser mes lèvres sur sa peau. — Oui, encore un peu fatigué mais ça va. Ça fait longtemps que t’es levée ? — Environ une heure. Il est quasiment 10h30, c’est vachement rare que je me réveille aussi tard, c’est dire si la soirée d’hier m’a épuisé. Dur dur de vieillir... — Tu veux un café ? Me demande Marion. — Oui, ça va me faire du bien, tiens. — Va t’asseoir, je te le prépare. — Merci ma chérie, dis-je en lui déposant un petit baiser sur les lèvres. Je vais m’installer sur le canapé en faisant en sorte d’éviter de me mettre à somnoler, et pour m’aider dans ma tâche, je décide de parler de la soirée d’hier avec Marion. — C’était cool hier non ? Dis-je à Marion. Je pourrais sans aucun problème utiliser des superlatifs bien plus percutants pour décrire cette magnifique soirée mais je préfère me contenter de ça. — Oui, c’était sympa, c’est ...
... vrai. Bon... Elle aussi reste mesurée, peut-être raisonne-t-elle comme moi après tout. Elle vient me rejoindre et me tend une tasse avant de s’asseoir à mes côtés, sirotant elle aussi un café. — Merci ma puce. Odessa était super-agréable aussi. — Oui, c’est vrai, me répond-elle en me lançant un petit sourire. Je ne la sens pas super à l’aise, le sourire qu’elle m’a lancé ne m’ayant pas paru hyper sincère. — Ça va Marion ? — Oui oui, pourquoi ? — Je sais pas, t’as pas l’air bien, on dirait que t’es gênée. — Non ça va, t’inquiète. — T’es sûre ? Dis-je en me rapprochant d’elle, Y a un souci par rapport à ce qu’il s’est passé hier ? — Non, non non. Elle a prononcé cette négation sans grande conviction et elle-même a dû s’en apercevoir vu qu’elle m’a presque immédiatement regardé pour me lancer un nouveau sourire, histoire d’essayer de noyer le poisson. Je soupire. — Allez, dis-moi ce qui va pas bébé, lui dis-je en passant mon bras autour de son cou. — Non rien, c’est juste que... — Oui ? Elle soupire à son tour. — Hier c’était super, vraiment, j’ai pris beaucoup de plaisir et tout, mais quand j’y ai repensé en me levant ce matin, que je me suis souvenu de tout ce qu’on a fait, je sais pas, ça m’a fait une sensation bizarre. — C’est-à-dire bizarre ? — Je sais pas, c’est... Je sens qu’elle veut me dire quelque chose mais qu’elle n’ose pas. — C’est quoi ? Parle-moi Marion, n’aies pas peur, je vais pas te manger hein. — Ben... Disons que quand je me suis souvenue des moments où tu ...