La troisième nuit : jeux interdits
Datte: 09/07/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
jardin,
69,
init,
Résumé des épisodes précédents : Une amie de ma femme, Saoussen, arrive d’Algérie pour quelques jours de vacances. Elle est hébergée chez nous. Après avoir joué un jeu de séduction et été témoin des émois solitaires de notre très chaste invitée, je me décide à la pousser vers la luxure. Saoussen se montre de moins en moins froide à mon égard et semble même prendre plaisir à mes gestes déplacés. Après une chaude soirée, je me rends au jardin pour fumer. Saoussen n’a pas sommeil non plus, apparemment. ********** J’avale une nouvelle bouffée de fumée âcre tout en me retournant vers ma belle-de-nuit. Elle est en face de moi, ses pieds nus solidement campés dans l’herbe, un bras le long du corps et l’autre ramené autour de sa taille. Elle est vêtue d’une large robe de nuit violette qui la couvre des chevilles au cou, mais laisse ses bras apparents en dessous des épaules et sa tête est toujours coiffée d’un foulard habilement accroché afin de ne laisser paraître aucune mèche en quête d’évasion. Dans l’obscurité nocturne, j’ai du mal à distinguer son visage, mais il me semble que le sourire qu’elle arbore a perdu en assurance, comparé à tous ceux dont elle m’a gratifié dans le courant de la journée. Ainsi elle m’avait entendu me lever et s’est décidée à me rejoindre discrètement dans le dos de mon épouse, son amie. Même si nous nous sommes particulièrement chauffés, je reste surpris qu’elle ait décidé de sauter le pas et de se risquer à me retrouver de nuit dans le jardin sans ...
... aucun témoin possible, étant donné que les grandes haies de thuyas bloquent la vue à tout vis-à-vis un peu trop inquisiteur. — Je ne savais pas que tu fumais, Saoussen, lui dis-je, t’es pas supposée être une sportive ?— Ça m’arrive de temps en temps pour faire tomber la pression quand je suis stressée.— Ah bon, tu es stressée en ce moment ? Je lui pose la question tout en sortant une tige du paquet et en la lui tendant. Elle s’approche de moi lentement, chaque pas révélant sous la clarté de la lune de juillet ses fines et délicates chevilles dont l’une est ornée d’un mince bracelet d’or. Elle tend sa main vers la mienne, attrape du bout des doigts la cigarette que je lui offre et me répond en reprenant son désormais familier sourire en coin. — Stressée, non. Nerveuse, oui.— Eh bien, fume alors, lui réponds-je en tirant mon briquet de la poche de la gandoura. Elle place la cigarette entre ses lèvres et se penche vers mes mains, je fais jouer la molette de l’instrument et une courte flamme prend vie en son extrémité. Elle écarte du dos de la main un pan de son voile qui tombe dangereusement vers l’incandescence et tire une première latte pour allumer le tabac. Elle relève la tête, entrouvre délicatement le velours rouge de ses lèvres et me souffle un nuage de fumée au visage avant de partir d’un discret rire en se reculant. Je souris en retour et lui demande d’un air faussement naïf : — C’est quand même pas parce que Hanane dort et que tu es seule avec moi que tu es nerveuse, ...