1. Trio à l'italienne


    Datte: 11/07/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    En sortant de l'hôpital ce jour là, Anne-Marie était un peu cafardeuse. Non pas à cause des malades dont elle avait la charge en tant qu'aide-soignante (on s'habitue à tout) mais du fait qu'elle allait se retrouver seule chez elle. Son amie italienne Marilu, qu'elle hébergeait le temps de son stage, ne rentrerait pas, du moins pas tout de suite. L'interne qui la draguait depuis plusieurs jours avait obtenu de dîner avec elle et il était à peu près certain qu'il allait la baiser en suivant. Elle avait en effet avoué à Anne-Marie que telle était son intention car il y avait plusieurs semaines qu'elle n'avait pas "fait le sexe" (c'était sa savoureuse formule, traduction de "far sesso" en italien) et que, oui, ça lui manquait. L'interne en question, un beau brun bien bâti prénommé Christophe, avait tout pour lui plaire en dépit d'une petite différence d'âge. Agée de 37 ans, Marilu était en effet plus mûre que son chevalier servant, mais cela ne se voyait pas trop. Elle faisait en effet plus jeune que son âge avec sa queue de cheval, son visage rond et mutin, mais ses formes pleines étaient celles d'une vraie italienne et c'est cela qui attirait les hommes. Bien plantée sur des jambes solides, elle respirait l'animalité. Quand elle avait envie de s'envoyer en l'air, elle n'avait que l'embarras du choix. Mais Anne-Marie savait qu'il y avait en elle une vraie blessure. Alors qu'elle était proche du mariage, son promis l'avait laissée tomber et c'est pour oublier cette profonde ...
    ... déception qu'elle avait demandé à suivre un stage de perfectionnement en France. Le hasard avait voulu qu'elle et Anne-Marie se retrouvent dans le même service. L'une et l'autre s'étaient tout de suite senties proches car Anne-Marie, elle aussi, avait connu quelques déboires dans sa vie privée et habitait seule un petit logement. Comme Marilu cherchait à se loger, elle lui avait offert le gîte : - On partagera mon grand lit, en tout bien tout honneur, lui avait-elle dit. ******* De fait, rien ne s'était passé sexuellement entre ces deux hétéros convaincues. En revanche, une véritable intimité était née, l'une et l'autre s'épanchant sur leurs déceptions respectives, maudissant les hommes tout en espérant un jour rencontrer le mâle idéal. Mais dans l'immédiat, Marilu avait reconnu qu'elle cherchait à assouvir ses besoins physiques : "Je suis une salopine" avait-elle avoué avec son charmant accent à Anne-Marie, qui l'avait déculpabilisée en lui disant qu'elle ne faisait que satisfaire aux exigences de la nature. Pour autant, répétons-le, même si elle se réjouissait de la bonne fortune de son amie, Anne-Marie avait le cafard. Elle venait d'avoir 56 ans et le temps lui était désormais compté alors que les jeunes internes ne se bousculaient pas pour la séduire. Ni les plus vieux d'ailleurs, à quelques exceptions près qui, en revanche, ne l'excitaient guère. Pourtant, elle ne se trouvait pas moche. Marilu elle-même le lui avait dit : "tu as une belle tête et un joli corps". De fait, ...
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