Portrait : Carmelle
Datte: 24/07/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
boitenuit,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
portrait,
... que les couturiers avaient confectionnée à son attention. Elle en était sûre, elle était replongée dans un rêve des plus humides. Carmelle avait posé sa poitrine contre celle de Roméo, mais ne s’en rendit compte qu’avec regret quand elle s’en éloigna, fixant le bel apollon. Elle utilisait son corps comme stimulant pour son partenaire, pour se faire désirer. Elle savait ce qu’elle voulait pendant la danse et le sexe ; elle n’avait pas froid aux yeux, avide de contacts physiques : frotter son corps, poser ses mains sur les bras quand elle parlait ou qu’elle riait… même sur ses amies. Ces gestes ne présentaient pas toujours d’intentions sexuelles, elle était juste très tactile, elle aimait profiter de son corps. Le dernier Roméo se cachait derrière un sourire ravageur. Celui qui fait fondre le cœur gelé des garces les plus endurcies, un piège parfait comme sa silhouette. Un surfeur – musclé mais svelte, les cheveux longs et blonds – du moins était-ce l’image qu’il paradait, en plus de son humour. Elle lui avait demandé, elle s’en souvint, s’il pratiquait ce sport mais, au lieu de s’offusquer du stéréotype, il rit. Parti dans une ronde qui l’emmenait avec lui sur sa plage privée, Roméo posa les lèvres sur celles de la jeune femme dans un baiser brûlant. Alors que Carmelle et son cavalier tournoyaient, ils étaient assourdis par les battements de leurs cœurs et les rouleaux de la mer. Les danseurs s’enlacèrent à même le sable fin. Nuages et océan se fondirent l’un dans l’autre ...
... comme deux corps amoureux quand la jeune femme sentit sa conscience s’évanouir et s’endormit bercée de chaleur et de volupté, transportée dans cet endroit paradisiaque. Tout à coup une main se posa sur l’épaule de Carmelle qui revint abruptement à la réalité. Les poumons de Carmelle gardaient jalousement leur oxygène comme si on leur interdisait toute nouvelle bouffée d’air. Tandis que son cœur cognait tel un boxeur, son corps se figea. Plus un bruit ne franchit sa bouche, plus un muscle ne se détendit. La peur lui offrait ses sueurs froides alors qu’elle maudissait son cerveau de ne pas l’autoriser à bouger les jambes, de ne pas lui laisser la possibilité de courir pour se sauver. Pourquoi la peur paralyse-t-elle ? C’est stupide, il faudrait qu’elle vous pousse à courir, à vous enfuir plutôt que de vous forcer à regarder les phares se rapprocher inéluctablement ! Il y avait un homme dans le lit, juste derrière elle. Il se prélassait et s’éveillait doucement alors qu’elle le sentait se frotter contre elle, presque tendrement malgré sa légère maladresse. Il descendit une main et la posa par-dessus le bras de la jeune femme comme pour l’enlacer. Tout le corps engourdi plaqua sa chaleur contre le dos et les membres de Carmelle. L’adrénaline dissipa d’un coup la brume pour lui libérer l’esprit et elle fut lucide de nouveau. Alors qu’elle s’apprêtait enfin à sauter hors du lit, Carmelle se retint de peur d’avoir l’air ridicule : cet homme ne l’agressait pas. Au contraire, il ...