Amandine - Histoires de Sexe

Amandine

... elles sont entrées toutes les deux dans l’appartement. Je n’attendais pas sa mère.— Amandine m’a tout raconté, du moins je l’espère. Je ne pensais pas qu’un jour je serais mortifiée à ce point par elle. Je sais que, depuis le début juillet, elle ne faisait aucun effort pour s’habiller, voulant jouer à la future étudiante décomplexée(Amandine hausse ses épaules et lève les yeux au ciel ; il doit y avoir un contentieux à ce propos entre la mère et la fille), mais je pensais l’avoir bien élevée et je m’aperçois que je ne suis pas arrivée à lui inculquer certaines règles de probité. Certes, depuis un certain temps je m’étais aperçue qu’elle se laissait aller mais je ne pensais pas que cela aurait pu aller aussi loin. Je tiens à m’en excuser auprès de vous.Durant toute la tirade sèche et directe de sa mère, Amandine se recroqueville sur elle-même et n’ose plus regarder personne. Son air est de plus en plus sombre et on la sent tendue. Cela doit être la cinquantième fois qu’elle entend sa mère avoir ce type de discours et crier après elle.Que répondre ? Que dire à une mère couvant sa fille et qui s’aperçoit que celle-ci peut se fourvoyer dans une voie impensable ?— Il peut y avoir des dérapages dans la vie mais il ne faut pas que l’instant présent occulte les possibilités du futur. Prenez cela comme une indication d’une certaine immaturité et d’une inoccupation, elle n’est pas une fille perdue. Pourquoi voulez-vous qu’elle recommence ?— Je sais et je voulais vous dire que je vous ...

... remercie de ne pas avoir appelé la police mais ces faits ne peuvent rester impunis. Je suis d’accord avec vous qu’il faut qu’elle soit punie comme une gamine. Je ne suis pas contre une punition corporelle même si elle n’en a jamais souffert jusqu’à ce jour. Je n’en avais pas eu besoin jusqu’à présent pour qu’elle se comporte correctement. D’ailleurs dans mon sac j’ai une badine de coudrier, toute fraîche comme celle qu’utilisaient mes parents, je vous la remets ; vous pouvez l’utiliser, une identique l’a été pour moi par ma mère quand j’avais neuf ans, mais je vous laisse le choix de la punition en espérant que cela lui serve de leçon. Seule chose que je vous demande : vous êtes un homme, donc vous avez de la force ; si vous la fessez faites que cela reste une punition et non du sadisme.Pas à dire, la mère est directe, a une conception pragmatique de l’éducation et n’occulte pas les problèmes. Elle a une manière expéditive pour les régler. On sent qu’elle, seule, a toujours décidé ce qui était bien ou mauvais pour l’éducation de sa fille. J’avais pensé à une fessée à la main (sans être sûr d’en arriver là), elle c’est tout de suite la badine !— Si vous le désirez, je peux très bien vous donner le pouvoir d’appliquer la sanction, vous êtes sa mère… ou vous pouvez assister à sa punition ?Manière comme une autre de se défausser du problème car je ne tenais pas tellement à corriger Amandine.— Non, je dois être au supermarché dans une demi-heure ; nous sommes samedi et je tiens une ...