1. Aroel et l'incident


    Datte: 13/07/2018, Catégories: fh, Oral humour, sf,

    ... une autre ; mes clones étaient sollicités dans tous les sens pour leurs performances sexuelles ; la graisse de ponge et les endochlorates coulaient à flot ; la plupart des nanas avaient trouvé un rythme de baise qui les satisfaisait ; les autres Guftis paraissaient heureux aussi ; et surtout, je continuais à partager de vrais moments de plaisir, et pas que physique, avec mes deux compagnes. Leurs ventres s’arrondissaient maintenant vraiment nettement ; et leurs grossesses se passaient bien. Elles devaient limiter leurs efforts au strict minimum et je les aidais autant que possible dans leurs tâches quotidiennes. De nombreuses autres femmes arboraient aussi fièrement leurs grossesses assez avancées. Sur les soixante-cinq « fertilisations » souhaitées au départ, soixante-et-une avaient déjà réussi, mais deux s’étaient soldées par une fausse couche. Il restait quatre filles qui ne tombaient pas enceintes. Il y avait Brena, mais là c’était normal : chaque fois que je devais la baiser, j’envoyais un de mes clones le faire à ma place. Mais il y en avait trois autres, qui en dépit de tous mes efforts, n’étaient pas fertilisées. — Peut-être un problème de compatibilité… avait pronostiqué Yolen – elle-même enceinte, même si elle ne faisait pas partie de la liste initiale – mais c’est trop tôt pour conclure. En revanche, on pouvait pas dire que la théorie de la baise en temporeur porte le moindre fruit. Seule Xara attendait un garçon. Toutes les autres attendaient une fille. Ou ...
    ... même deux : Jiris attendait des jumelles. Les Conseillères s’étaient rendues à l’évidence : il était apparemment inutile de prendre le risque de nous promener dans le temps pour chaque accouplement. Le problème était plus compliqué que ça. On suspecta un instant la graisse de ponge ou les endochlorates, mais leur influence fut écartée rapidement On redétailla une fois de plus avec soin le parcours de Xara lorsqu’elle était venue me trouver chez moi ; on me demanda d’éjaculer dans des éprouvettes pour suivre à l’attoscope la vie et l’œuvre de mes gamètes ; on se résolut même à les trafiquer avant de les implanter artificiellement tout au fond d’une volontaire – ha ha ! c’était Brena, la volontaire ! Mais rien n’y fit. Yolen parvint à mettre au point un traitement qui augmentait considérablement la proportion de gamètes porteuses d’un chromosome Y parmi mes spermatozoïdes, et favorisait donc théoriquement l’apparition d’un embryon de sexe mâle, mais là encore, ce fut un échec. On tenta alors une expérience qui demanda plusieurs hexades de préparation : au fond de son laboratoire, Yolen, aidée de quelques-unes de ses sœurs et de l’illustre « numéro 3 », parvint à créer un utérus artificiel, alimenté par une machine qui lui donnait plus ou moins vie. L’équipe généticienne féconda ensuite un ovule prélevé sur je ne sais quelle femme avec un de mes gamètes porteurs d’un Y, puis implanta l’embryon dans l’utérus artificiel où son développement put être suivi et contrôlé presque en ...
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