1. Des camarades de classe (8)


    Datte: 14/07/2018, Catégories: Gay

    ... longues minutes puis s’approchèrent du ruisseau qui courrait à quelques pas de là. Cyrille se débarbouilla du sperme qui commençait à sécher. Assis, le dos contre un arbre, ils devisèrent sur les possibilités de chouraver des dessous. Cyrille parla des deux femmes qu’il avait croisées le matin, de leur maison à la sortie du village, de la barrière facile à enjamber. Restait à espérer qu’elles aient mis leurs sous-vêtements à sécher, chose qui n’était pas improbable au vu de l’effort fourni. De retour à la maison, ils donnèrent un coup de main à Evelyne qui préparait une énorme quiche. Elle avait amélioré la recette en ajoutant de la courgette, ce qui permettait discrètement de faire manger un peu de légumes à ces trois hommes qui, sans elle, se contenteraient de viandes grillées au barbecue. Elle était en train de préparer la pâte et elle demanda à chacun des jeunes hommes d’éplucher une courgette, puis de les couper en petits morceaux. Cyrille empoigna le légume, ce qui lui rappelait la fois où Philippe lui avait défoncé le cul à l’aide d’une de ces cucurbitacées. Celle qu’il avait était bien plus grosse et s’il n’avait pas été question de la manger sous peu, il aurait aimé la sentir passer entre ses fesses. Elle y aurait certainement fait des dégâts, pour son plus grand plaisir. Philippe compris ce qui se passait dans la tête de son ami et se demanda si, en plus de subtiliser des strings, il ne devrait pas envisager de visiter des jardins pour s’en prendre à des légumes de ...
    ... forme oblongue. ─ Vous devez mourir de faim avec toutes ces sorties en vélo, ces baignades et ces ballades dans la campagne, déclara la mère. ─ Oui, les efforts, ça creuse ! Pendant que la quiche cuisait dans le four, le père servit l’apéro. Philippe profita de ce moment de détente pour prévenir ses parents qu’ils iraient faire un tour de vélo après le repas. S’ils ne refusèrent pas catégoriquement, ils leurs demandèrent d’être prudents, les bicyclettes n’étaient pas équipées de vrais feux arrières, seuls un catadioptre réfléchissait celle d’éventuelles voitures. ─ Oh, ne vous inquiétez pas trop. Nous pensons juste aller jusqu’à St-Julien, profiter de la petite animation vespérale : manger une glace – ou deux – puis tourner un peu dans le village. Il y aura donc de la lumière… Michel fouilla dans ses poches et en sortit un billet qu’il leur tendit. Il leur offrait leurs premières glaces. Les deux amis dévorèrent leur part de quiche, en reprirent, encouragés par Evelyne qui semblait inquiète de les voir dépérir. ─ Quel appétit, Cyrille avale tout rond, déclara-t-elle. ─ Ça, pour avaler, il avale, pensa Philippe en se retenant de rire. dmpdhg Le crépuscule arriva et les deux cyclistes prirent leur élan sur la route de St-Julien. Ils commentèrent à postériori la sortie d’Evelyne et eurent du mal à avancer droit pendant un moment. Ils arrivèrent sur la place du village à la tombée de la nuit. Ils firent plusieurs fois le tour des rues avant d’aller s’acheter un cornet de glace. ...