1. La fille au crâne rasé


    Datte: 15/07/2018, Catégories: fh, hplusag, extracon, inconnu, magasin, pénétratio, nonéro, confession,

    Depuis ma naissance, j’ai toujours été poussé à la réussite. Avant d’entrer au collège, je savais parler l’anglais et l’allemand et j’ai obtenu mon bac à 15 ans. Aujourd’hui, à l’âge de 46 ans et après une carrière sans faute dans l’administration, je suis devenu inspecteur général au sein du ministère de la Défense. Je suis marié depuis vingt ans à une femme magnifique et j’ai deux beaux enfants. Bref, je suis l’exemple parfait de la réussite à la française. Pourtant, comme beaucoup d’autres fonctionnaires avant moi, j’ai commencé à traverser une crise existentielle. Ça a commencé le jour de mon quarante-sixième anniversaire. Ce jour-là, ma femme et moi nous avons fait l’amour pour la première fois depuis des semaines. Pour la première fois, depuis vingt ans de mariage, je n’ai rien ressenti. C’était froid, sans vie, vide. Chaque coup de reins, chaque fois que je touchais ses seins, chaque fois que nous nous étreignions, je ne ressentais rien. Après le sexe, je suis resté toute la nuit éveillé pour savoir ce qui n’allait pas. Puis, après des heures de réflexion, j’ai enfin compris. Ma femme n’était plus la jeune fille innocente que j’avais épousée il y a vingt ans. Ses beaux cheveux châtain commençaient à devenir grisonnants, elle avait pris une vingtaine de kilos depuis notre mariage et des rides traversaient désormais son visage jadis juvénile. Moi aussi j’avais changé depuis ces dernières années. J’avais pris du bide et commençais à perdre mes cheveux. Une fois que je ...
    ... me suis rendu compte de cette évidence, je mis moins d’ardeur au devoir conjugal. Chaque fois que nous avions prévu de faire l’amour, je passais boire un verre. Ce jour-là, au cours de mes errances d’ivresses, je me suis arrêté devant un salon de tatouage. Je ne sais pas pourquoi – peut-être était-ce parce que j’avais trop bu ou peut-être parce que j’étais fasciné par les lumières qui émanaient des néons – mais je suis entré. Dès que j’ai pénétré dans les lieux, je fus frappé par la musique tonitruante que crachaient les hauts parleurs. C’était un mélange assourdissant de guitares et de batterie superposés à la voix d’un chanteur qui donnait plus l’impression de hurler à la mort que de chanter. Le décor de l’établissement n’était guère mieux. Les murs étaient tapissés de têtes de morts et de photos de pin-up dans des positions obscènes. Dans la folie de mon ivresse, je me suis mis à crier : — Il y a quelqu’un ? D’un coup, une femme surgit de derrière le comptoir. En la voyant, j’ai sursauté. Elle avait le visage émacié et le crâne rasé, à l’exception d’une mèche de couleur verte. Son corps, à l’exception de son visage, était entièrement tatoué. Elle portait un tee-shirt d’un obscur groupe de métal, une minijupe et des bottes noires à semelles compensées. La jeune femme (elle devait avoir à peine vingt ans) me dévisagea avant de dire : — Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?— Je voudrais un tatouage ! répondis-je. Elle me montra un écriteau sur lequel était inscrit « On ne ...
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