1. Camping cocu (suite et fin)


    Datte: 15/07/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    (Je remercie toutes les personnes qui ont commenté la 1ère partie et surtout ceux qui y ont partagé leur vécu) A son réveil, Caroline m’a raconté qu’elle s’est sentie mal et que Gérard l’a accompagnée sur la plage du camping pour mieux respirer. Ils y seraient restés jusqu’à tôt le matin à discuter. Son mensonge rendait la tromperie plus horrible car je commençais à me demander s’il ne servait pas à cacher la vérité sur leur relation. Je commençais à penser que j’étais devenu la 5ème roue du carrosse dans notre groupe de trois ; Gérard m’ayant remplacé aux côtés de ma femme. Durant les quelques jours qui ont suivi, leur comportement ne laissait rien paraître hormis quelques regards et caresses furtives quand je ne regardais pas. J’étais toujours malade de cette trahison, de ma lâcheté et de mon excitation. Comme pour m’assurer de la réalité des faits, il m’arrivait de faire semblant de m’absenter pour les observer de loin. Il arrivait alors qu’il lui caresse les cuisses, qu’elle lui masse le pénis et qu’ils s’embrassent. Je ne voulais pas que cela continue mais je ne pouvais m’empêcher de faire ainsi, comme pour m’assurer que ce n’était pas un rêve, alors même que je leur donnais l’occasion de continuer. Pire, je favorisais leur rapprochement : la colère et l’excitation me faisaient me montrer distant à l’égard de ma femme. Au cours des activités, je m’éloignais toujours un peu quand venait le moment de faire des équipes, les laissant ainsi tous les deux, et moi dans ...
    ... l’équipe adverse. J’espérais peut être que ça cesserait ou qu’elle viendrait me chercher. En vain. Une fois, il a même fallu réorganiser les équipes car ils étaient partis en plein jeu. Je les ai cherchés longtemps pour ne les trouver que 30 minutes plus tard tandis que Gérard remontait son maillot de bain. Et encore pire. Je n’ai pas pu m’empêcher d’inviter Gérard à diner à notre emplacement un soir. Il avait apporté de l’alcool. Ils ignoraient que je les avais surpris à faire l’amour alors j’ai pu les observer et j’ai bien vu que Gérard me faisait boire plus qu’il ne buvait ; je vidais mon verre dans l’herbe sous la table quand personne ne regardait. Caroline était pompette, elle. Très tard, c’est moi qui ai suggéré à Gérard de rester pour la nuit car il paraissait également trop pompette pour rentrer à pied. Et c’est moi qui lui ai suggéré de dormir à ma place dans le lit, à côté de ma femme, car la banquette serait trop petite et trop étroite pour lui. Je me suis détesté. Je crois que j’avais envie d’atteindre le fond dans cette histoire pour avoir la satisfaction que le pire était atteint et qu’il serait alors plus facile de gérer ainsi. Gérard et moi étions à table tandis qu’elle était partie dans la chambre se mettre en tenue pour dormir. Je n’osais pas trop le regarder car son regard semblait dire qu’il allait faire l’amour à ma femme dans notre lit conjugal. J’ai fait semblant de m’endormir comme une masse et attendu qu’ils se couchent. Je les ai entendus discuter de ma ...
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