1. Stanislas et le jeune blond


    Datte: 15/07/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    Lundi 11 mars 2013, dans la presqu’ile du Cotentin, Stanislas, 25ans, est au comptoir du magasin de pièces détachées où il travaille depuis 6 ans. Le gros de la journée est passé, la pendule au-dessus de la porte indique 18h passé, le téléphone laisse enfin du répit aux oreilles du jeune homme, ses clients étant des professionnels de la réparation automobile et la plupart des garages fermant leur atelier à 18h, sa dernière heure de travail est toujours plus cool, en général il profite de ce moment pour préparer la tournée du livreur du lendemain matin, mais ce soir la motivation lui manque, il est assis devant son ordinateur mais son regard ne se concentre pas sur l’écran et ses rangées de références, de quantités et de prix, non, au lieu de cela son regard se perd dans le vague, dans la contemplation de la neige inhabituelle dans la région qui commence à recouvrir le parking de l’autre côté de la baie vitrée du magasin. Bercé par la beauté de ces flocons de plus en plus gros qui dansent au rythme du vent et du sifflement d’air dans la porte coulissante en un ballet si rare dans la Manche l’esprit de Stanislas se perd dans des pensées bien loin de son boulot. Il pense et repense à la veille, à ce joli garçon qu’il a invité chez lui après une longue après-midi à chatter, qu’il a vu descendre de son 4x4 devant la maison, découvrant d’abord un pied chaussé d’une rekin bleu se posé sur le gravier de la cour sous la porte avant de découvrir son visage d’ange, un visage doux ...
    ... tout en rondeur avec un air juvénile renforcé par la roseur de ses joues et la blondeur de sa tignasse en bataille. Heureusement qu’il était venu en voiture sans quoi Stanislas n’aurait jamais cru qu’il avait bien 18 ans… Le souvenir de Stanislas Le train-train des premiers rencards-plans, une discussion creuse avec comme toujours les indémodables « t’as pas eu trop de mal à trouver… », « Sympa chez toi… » Puis je lui offre un café nous nous retrouvons dans le salon assis lui dans le canapé et moi dans le fauteuil en face suffisamment près pour que nos genoux se frottent à chaque mouvement de l’un ou de l’autre. Je faisais exprès de me replacer tout le temps pour lire à chaque frôlement ainsi provoqué un léger malaise sur son visage à chaque fois vite caché par son sourire charmeur. La discussion se poursuit, on se trouve des points communs, le VTT, la nature, le foot, les jeux vidéo. Je lui propose donc une partie de Fifa, il accepte, j’allume la Play et viens m’installer sur le canapé tout près de lui. Un match, qu’il gagne facilement puis un deuxième se termine de la même façon, on se fait une pause clope et je propose innocemment de pimenter un peu le jeu en mettant des gages à chaque but, ses joues rosissent encore et il me demande quel genre de gages, alors je vais chercher ma boite de jeux dans l’armoire et lui tend un des 3 petits paquets de carte. Il commence à lire les cartes chacune avec un gage et j’en profite pour lui expliquer : « Des gages que j’utilise souvent ...
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