1. Elle avait des chaussures grises et une robe rouge


    Datte: 16/07/2018, Catégories: fh, jardin, fsoumise, hsoumis, fgode, pénétratio,

    En ce bel après-midi presque printanier, je déambule dans les allées du Jardin du Luxembourg. Là, au milieu d’une foule bigarrée et agitée de bambins qui tentent d’échapper à la surveillance maternelle, je remarque une tache de couleur rouge qui se meut devant moi, à quelques pas seulement. La silhouette gracieuse et – ma foi – fort bien proportionnée attire mon œil qui ne peut plus s’en détacher. N’ayant rien à faire d’autre que de bayer aux corneilles et profiter de la vie et des beautés qui m’entourent, je suis sa trace. C’est une belle brune, charnelle, aux formes généreuses. La robe rouge danse et se balance au gré de ses pas. À ses pieds, des chaussures gris souris, à talons hauts et fins. Le mollet, bronzé, est nu. Les bras, nus aussi, ne portent ni bijoux ni montre. Les mains, enserrées dans des gants gris assortis aux chaussures, jouent et font passer de l’une vers l’autre une aumônière rouge, assortie à la robe. Les cheveux, ondulés, noir jais, descendent au milieu du dos. À deux reprises, j’accélère le pas pour la dépasser. J’en profite pour jeter un œil sur sa frimousse qui vaut largement la vue de dos. Le nez en trompette, la lèvre moirée et pulpeuse, l’œil est gris et la paupière charbonnée. La peau mate et des seins qui semblent se tenir seuls, en apesanteur. Un beau brin de fille d’une trentaine d’années. Nos regards se croisent. Au premier passage elle reste indifférente. Au second, elle a dû remarquer mon air matois d’observateur qui la jauge sur pied et ...
    ... elle me renvoie un regard à la fois complice, coquin et rieur. Presque provocante. Vers la pièce d’eau, elle choisit une chaise, libre, face au soleil et sans s’occuper du monde qui circule autour d’elle, elle s’installe, fait gonfler sa robe et la remonte haut sur les cuisses nues et charnues. De chaque côté, des chaises libres m’attendent. Je m’affale sur l’une d’entre elles. — Bonjour, je suis Agathe…— Moi, c’est Paul.— Alors, on profite du dernier dimanche de soleil pour se promener ?— Oui. Quelle conversation bête, mais il faut bien commencer par quelque chose ! Pourtant, même bête, notre conversation nous permet de mieux nous cerner. Elle est vendeuse, fraîchement débarquée à Paris, célibataire et en recherche de conversation et de lien social. Je me propose comme mentor dans Paris et souhaite, en guise de bienvenue, lui offrir un thé ou toute autre boisson qu’elle voudrait. Ainsi, nous nous retrouvons autour d’une table d’un salon de thé, très chic, très parisien, où son entrée ne laisse aucun mâle indifférent. Quelques heures plus tard, après un dîner en tête-à-tête, je lui offre un dernier verre chez moi, ce qu’elle accepte avec enthousiasme. C’est ainsi que nous nous retrouvons dans mon appartement dominant le canal Saint-Martin et sur lequel elle ne cesse de s’extasier. Afin de mieux lui enseigner Paris, alors qu’elle est apostée à la croisée, je me colle contre son dos et, le bras tendu sur son épaule, je lui montre différents immeubles, cafés et autres lieux ...
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