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Premier contact.
Datte: 19/07/2018, Catégories: fh, jeunes, copains, intermast, Oral
... idiotes et moi mes copains qui jouaient au football. Le soir dans mon lit je repensais à cette formidable journée, début du parcours initiatique de ma vie érotique puis sexuelle. J’avais une folle envie de sauter le week-end pour me retrouver le lundi et à nouveau pouvoir abuser des jolies formes de mon amie. Mais le lundi il ne se passa rien. J’étais complètement paralysé par la peur. La folie qui m’avait fait la caresser la semaine précédente avait disparue et seule restait ma timidité, j’étais incapable même de lui parler. Elle dû prendre cela pour de l’indifférence ou du mépris à son égard car elle ne me parla pas non plus. Une semaine plus tard commençaient les vacances d’été et je l’oubliais peu à peu même si le souvenir de ces premiers attouchements restaient gravés en moi avec un impératif : recommencer le plus vite possible avec n’importe quelle fille. Au retour des vacances, après deux mois loin l’un de l’autre, les choses avaient changées, peut être avions nous grandi. L’année de troisième se déroula sans qu’elle ou moi ne fassions allusion à ce fameux après midi mais nous étions restés amis et nous sortions même chacun avec quelqu’un sans que nos émotions passées ne remontent à la surface. L’année suivante nous n’étions plus dans le même établissement et je ne pensais pas la revoir un jour, à part peut être dans certaines de mes rêveries me racontant comment avait commencé mon éveil à l’érotisme et ces moments de tensions exacerbés qui caractérisent chaque étape ...
... de la séduction. Et aujourd’hui voilà qu’elle réapparaît dans ma vie, de façon fortuite et en tout point éloignée de cette excitante histoire d’adolescent, mais elle revient tout de même. Je regarde son nom et son prénom pendant plusieurs minutes avant de me décider enfin à l’appeler. Je compose son numéro et colle mon oreille au téléphone. — Allo ?— Allo, bonjour, Judith Canfirnau ?— Oui c’est moi.— Je suis Thomas Gavrian, on était au collège ensemble…— Oui bien sûr. Qu’est ce que je peux faire pour toi ?— Ben en fait je t’appelle pour te demander si cela te brancherait de faire partie d’une association de soutien à Robert Casuel, c’est Caroline Legman qui m’a donné ton numéro.— Ah oui, Caro m’en a parlé !— Je ne savais pas que tu t’intéressais à la politique.— Oui, en fait ça fais assez peu de temps.— Ah ok. Ben si tu veux on pourrait se voir, boire un café et en discuter.— Oui pourquoi pas ! Tu habites toujours sur St Ouen de toute façon ?— Oui et toi aussi apparemment.— Oui toujours au même endroit. Ben écoute, donne moi ton numéro et je te rappel demain dans la journée pour qu’on fixe une heure, ça te va ?— Oui ce sera parfait, toute façon je ne bouge pas de chez moi demain. C’est comme ça que je me suis retrouvé à boire un café avec Judith Canfirnau. On est installé à la terrasse d’un bar qui fait l’angle de sa rue. On discute de tout et de rien, de politique mais aussi de nos études, de nos loisirs, du passé… J’ai tout le temps de la détailler du regard. Le temps est ...