1. Complexe vaincu 4


    Datte: 20/07/2018, Catégories: Dans la zone rouge,

    - Ah?!… Joseph et Brigitte. C’est bizarre. Oui, je ne vois pas pourquoi tu t’inquiéterais du sort amoureux des autres hommes. N’as-tu pas tes problèmes avec moi ? Je me sens « insuffisant ». Quand on fait l’amour, je lis dans tes yeux comme un reproche justifié : « tu pourrais faire mieux » ou pire; j’y lis de l’ennui - Oh !mon amour, où vas-tu chercher de pareilles inepties? Si Brigitte manque de tempérament, estime toi chanceux de m’avoir préférée à elle autrefois. Bisou. Du tempérament, moi en ce moment j’en ai à revendre. Quel culot ce Joseph ! Bizarre, Robert ne relève pas davantage. Il semble absent, étrangement indifférent au sort des autres, lui généralement aussi sensible que moi à la misère humaine. A quoi pense-t-il donc ? Qu’est-ce qui pourrait le préoccuper ? Devine-t-il que je me détache de lui et que j’ai une nouvelle bite d’amarrage ? - Dis, tu m’as bien entendue ? Ça ne te fait rien, tu restes indifférent ? Tu as des problèmes au travail ? - Non, pas au travail. Ça va même bien au travail, les carnets de commandes sont chargés. A trop insister je devrai entendre une autre plainte. Le « ça va au travail » précédé de l’allusion à son « insuffisance , mon problème » pourrait attendrir mon cœur devenu volage. Il est impératif de m’endurcir ou je serai bientôt débordée. Je ne dois plus disperser mes forces. Trop de commisération nuit à tous ceux qui crient « au secours » Jeudi soir, à la piscine, je nage paisiblement. Un nageur me suit à la même allure, je sens ...
    ... son regard sur mes fesses ou sur mes seins. C’est gênant ce manque de savoir vivre, ce voyeurisme en piscine. Il a le regard fixé sur mon entrejambe. C’est Joseph! Zut. Il devient collant. - Salut Simone. Alors tu as réfléchi à ma proposition? Tu es vachement bien roulée. Tu me plais, tu sais. Nous formerions un beau couple. - Dans tes rêves. - Ne sois pas cruelle. Pense à ce cher Robert et au chagrin qui sera le sien. - Et si je t’écoute, tu te tairas ? - Pour qui me prends-tu. Si tu m’aimes un peu, je perdrai la mémoire. Allez, rien qu’une fois. Ne crois pas que je veuille te dénoncer ou te faire chanter, j’en aurais honte. Non, je voudrais juste qu’une personne amie, me teste sincèrement et me dise si c’est par ma faute que Brigitte ne sent rien. Les filles rétribuées font semblant, on ne peut pas ajouter foi à leurs paroles, elles ne pensent qu’à mon argent. Toi…tu me dirais si je peux faire jouir une femme. - Tu es innocent au point de croire qu’il suffit de me demander d’essayer de te rassurer sur tes capacités amoureuses pour que je me mette sur le dos et que j‘écarte mes guibolles. Essaie avec une autre et tu verras sa réponse. Il y a des tas de femmes qui n’attendent qu’un bon coup, des veuves, des mères célibataires… - Justement. Je ne vois pas comment les aborder . Toi tu es une amie. Qui en dehors de toi pourrait me rendre ce service? - Et tu penses qu’après tu réussiras mieux avec Brigitte ? Tu es barjot. - Je t’en prie, une fois, ça suffira à me rendre confiance ...
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