Canary Bay - Histoires de Sexe

Canary Bay

... la seule membre, hormis moi, à être restée dans le groupe. — Un bon bédot et ça me calmera… Faut que je me détende, comme au tout début, dis-je la tête dans un millier de pensées. Pour seule réponse, Karen me gifle violemment. Cette nana a toujours eu un penchant pour les réponses… physiques, dirons-nous. — Doucement ! T’es pas ma mère. J’ai tout arrêté, tu le sais… Juste comme ça, quoi. Rien de méchant. Je réponds en fronçant les sourcils pour lui faire comprendre que sa gifle ne s’appelle pas« Reviens. Toi c’est facile, t’es une pure. » — Chacun sa drogue, les tiennes détruisent… c’est la différence. Les miennes relaxent.— Bah, donne-moi le numéro de ton dealer, ça m’intéresse… je lui réponds avec un air manifestement moqueur.— Le dernier, tu la connais, c’était Lesbeth O’Brian ! me dit-elle du tac au tac.— Lesbeth ! Tu t’es tapé Lesbeth ?! Ma parole, t’es aussi agile avec les filles que sur une basse, toi ! Une vraie cinglée quand même ! Juste avant un concert, t’as l’impression qu’elle va jouir devant toi…— C’est justement parce qu’elle jouit, Broody ! m’interrompt Karen. Tu sais comment elle est sur scène, paisible, peace. Elle semble flotter pendant le concert. Elle m’a filé son truc… Juste avant chaque concert, elle se met délicatement un collier de boules de geisha et let’s go rock !— Tu déconnes ? dis-je bouche bée. À moitié convaincue, car pour l’avoir vue, Lesbeth est une vraie dingue.— Amsploks Festival 2007. C’est moi-même qui lui ai mis… affirme-t-elle avec un ...

... sourire qui ferait taire n’importe quelle polémique.— Tu es dingue… Vous êtes dingues ! T’es la lesbienne la plus folle que j’ai croisée… Après Lesbeth, laisse-lui le mérite d’être la première… Tout en répondant, je tends mon majeur dans sa direction, comme pour mieux la désigner. — Pour l’avoir fréquentée, je confirme, elle est devant… mais je me défends pas mal non plus… Karen termine sa phrase en s’avançant et en coinçant mon doigt entre ses dents. Puis, elle se redresse sur ses genoux et me dit fixement dans les yeux : — Goûte à ma drogue ! Elle s’allonge sur moi et nous tombons toutes les deux. Sa bouche assaille la mienne jusqu’à faire céder tout refus de ma part. Elle embrasse avec fureur, arrachant presque ma lèvre supérieure. Son baiser est envoûtant et je n’ai aucune envie de résister. De toute façon, je suis prisonnière de son emprise, alors à quoi bon résister… Karen me possède entièrement comme une marionnette, elle retire mon tee-shirt puis aussitôt le sien. Je l’aide un peu, pour le passage de sa tête afin de ne pas trop abîmer sa plume fétiche. Ma partenaire embrasse mon cou, mes épaules, elle plante ses ongles sur ma peau et descend ainsi jusqu’au nombril. À ce moment-là, elle se jette dessus et l’englobe dans sa bouche pour me le mordiller. Malgré ses gestes qui paraissent violents, tout est fait avec une certaine sensualité et douceur, je dois dire que ses caresses sont délicieuses. Quant à moi mes mains passent sur sa peau laiteuse et terriblement douce. ...