1. Jeannette - Deuxième partie


    Datte: 25/07/2018, Catégories: f, fh, couple, hépilé, fépilée, bain, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral pénétratio, fdanus, init, portrait, aventure, sf,

    ... l’autre. Ils criaient, se posant l’un à l’autre des questions dont ils n’attendaient pas la réponse. Bientôt ils disparurent derrière la maison, Tom entraînant Cimaya. — Ne vous inquiétez pas pour la petite. Elle est en sécurité. Et Tom voulait absolument lui faire visiter ses lieux préférés. Cela fait deux heures qu’on ne le tient plus. Pensez donc, un autre enfant de son âge ! Arkayn se plaça derrière sa compagne et l’entoura amoureusement de ses bras. — Yvain, Jeannette, je vous présente Corélia. Nous sommes des privilégiés. Nous étions amis sur la Terre. Nous nous sommes réveillés l’un à côté de l’autre le jour du grand cri. Et depuis, nous ne quittons plus.— Cela devait être le destin, déclara Corélia d’une voix chaude et chantante avant de lever la tête et l’embrasser doucement. Yvain la détailla, ce qui provoqua un petit pincement au ventre de Jeannette. Elle se sentit bien fade comparée à cette jeune femme. Mais ce n’était pas le physique qui parut intriguer son nouveau compagnon. — Je connais cette façon de parler. Nous sommes nés de la même région !— Je viens de Toulouse, lui répondit-elle, interrogative. Elle a aussi du sang maure en elle, se dit Jeannette. Mais il y avait longtemps que cela ne lui posait plus de problèmes. Ce monde n’était pas la France de son temps. — Nous étions voisins, alors, dame Corélia. Je suis… Il ne put terminer sa phrase. Arkayn venait de laisser échapper un cri de surprise. — Mais oui, bon sang. Je me disais bien que ton nom me disait ...
    ... quelque chose. Yvain de Lescar, aussi connu comme Jean de Béarn. Les jambes de Jeannette flageolèrent. Elle aussi connaissait ce nom. Elle s’affaissa dans un sanglot. Les deux hommes se précipitèrent pour la soutenir. — Oh, mon Dieu ! Tu es le fils de Gaston Phébus ! Tu es… tu es mort au bal des Ardents. Mon Dieu, la douleur… la douleur… En 1393, Yvain de Lescar mourut à la cour du roi de France, Charles VI. Comme il est de coutume lors du remariage d’une veuve, un charivari fut organisé. Le roi, Yvain et cinq autres gentilshommes se déguisèrent en sauvages. Leur costume de lin directement cousu sur eux, enduit de poix, de plumes et d’étoupe prit feu par accident. Charles VI ne dut son salut qu’à la présence d’esprit de sa tante, Jeanne de Boulogne, alors âgée de quatorze ans. Elle l’enveloppa immédiatement de sa robe et de ses jupons pour étouffer les flammes. Ogier de Nantouillet réussit à se libérer de sa chaîne et se jeta dans un cuvier servant à rincer les tasses et les hanaps. Les autres n’eurent pas cette chance. Ils se transformèrent en torches vivantes. Il fallut quatre jours à Yvain pour mourir dans d’atroces souffrances. — C’était il y a longtemps, maintenant. Ce n’est plus qu’un souvenir, répondit Yvain, les yeux voilés. Jeannette ne dit rien. Elle avait des flammes qui brûlaient en elle. — Bon, je crois que j’ai gaffé. Je n’aurais pas dû en parler si tu ne le souhaitais pas, Yvain. Je suis désolé. Un petit silence s’installa, que Corélia brisa bientôt. — Je sais ...
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