Capucine - Histoires de Sexe

Capucine

... possession des deux globes, rapprochant les îlots puis les éloignant. J’en pinçai un au passage. Flattai l’autre. En coinçai un entre deux doigts. Posai sur l’autre un nuage de mousse. Je me sentais de plus en plus électrique. Et la vision cérébrale s’adaptait : maintenant, une langue que je devinais féminine agaçait un téton semblable aux miens. Ma main plongea ensuite sous l’eau, à la rencontre de mon sexe. Le premier contact fut délicieux. Un doigt s’insinua entre mes lèvres tandis que je sortais une jambe de l’eau pour la poser sur le rebord de la baignoire. Mon sexe fit ainsi surface tandis que ma main allait et venait. Elle isola mon bourgeon intime et une danse frénétique commença. Un râle profond s’échappa sans que je puisse le retenir. Mes doigts tournaient, ils roulaient, s’enfonçaient, se tendaient, s’étendaient. Je me cambrai de plus en plus. Dans mon esprit, je voyais cette fois la main d’une autre entre mes cuisses. J’ai cru devenir folle. Je crois même avoir perdu l’esprit pour de bon, d’une certaine façon. Une idée extravagante me vint. Je me disais que je ne devais pas y céder. C’était trop… bizarre. Je ramenai mes mains sur mes seins comme pour me concentrer sur autre chose. Mais, rien n’y fit. Je n’arrivais pas à chasser ma nouvelle envie. Je sortis du bain précipitamment, attrapai un peignoir éponge pour épargner le plus possible le fauteuil de mon salon et, encore trempée, je m’enfonçai dans le siège. Mes jambes s’ouvrirent aussitôt et, sans plus ...

... réfléchir, je me servis de ma brosse à cheveux, embarquée au passage, comme d’un sextoy. Dès que j’introduisis le manche dans mon intimité, ce fut instantanément torride. Mon corps se tendit et mon autre main vint s’accrocher au sommet du fauteuil. Avec la brosse, je m’attardai en haut de mon sexe pour mieux taquiner le clitoris. Une fulgurance se manifesta en mon for intérieur. Je n’allais plus tarder à jouir. Plus que quelques mouvements… Mon cri fut perçant. Je partageai mon plaisir à des années-lumière à la ronde. Je transmettais un message d’amour à la voie lactée. J’avais le sentiment de faire partie de l’infini, d’en être un électron libre chargé d’énergie positive. Je parlais aux étoiles ! Jamais je n’avais connu pareille sensation. Et ces images, dans mon esprit ? Elles prenaient dorénavant la forme de deux êtres penchés sur moi. Il y avait un homme entre mes cuisses et une femme assise sur ma bouche. Je distinguais nettement le blond de sa chevelure. Il ne faisait plus de doute que j’allais appeler Capucine. Au téléphone, rendez-vous fut pris pour le lendemain soir. Capucine promettait de tout m’expliquer et surtout de me faire vivre une soirée inoubliable. Elle avait été tout de suite honnête en me parlant de son mari Simon. Il serait présent et aurait sa part d’explications à apporter. Tout ceci éveillait une curiosité que je ne me connaissais pas. La maison paraissait immense. Plus je m’en approchais, plus je me demandais si je ne m’étais pas trompée d’adresse. Sans ...