1. Not alone


    Datte: 28/07/2018, Catégories: ffh, Transexuels humour,

    ... Oui, deux d’entre elles ont émis le souhait d’être mère.— Et alors ? poursuivis-je amusé. Quel était le sexe des enfants ?— Double, également. Ah ouais ! Ben merde ! Ça me scotchait quand même. — Et le père, c’était…— Les gamètes mâles ont été fournis par une autre de nos sœurs. Mouais, évidemment. — Vous voulez coloniser le monde avec des dickgirls ? questionna Laetitia avec ironie. Miss London préféra l’ignorer encore une fois et nous guida par un nouveau couloir vers un hall d’ascenseurs. Je venais seulement de remarquer qu’elle actionnait toutes les portes avec une espèce de carte magnétique. Et levant les yeux, j’aperçus une caméra. Laetitia l’avait vue aussi et attendit que Pauline et notre guide soient en train de papoter de je ne sais quelle connerie à propos du luxe ambiant pour me faire à voix basse et en français : — Il y en a dans toutes les pièces. Clefs magnétiques, caméras… on ne se promène pas librement dans le bâtiment. On prit silencieusement l’ascenseur jusqu’au septième étage, où Anita nous emmena dans un spacieux trois-pièces sobrement mais confortablement équipé. — J’espère que cela vous conviendra. Ce n’est pas très luxueux, mais vous y serez sans doute à l’aise.— Oh oui ! Merci ! C’est formidable ! répondit Pauline. C’était vrai que l’appart était classe, mais… — Tu es sûre que tu veux aller à cette… cette assemblée ? lui demanda Laetitia en français. La dirlo de la communauté ne comprenait apparemment pas notre ...
    ... langue et s’inquiéta : — Quelque chose ne va pas ?— Non, non, tout va bien, s’empressa Pauline en regardant Laetitia. Nous nous installerons ici au moins pour cette nuit.— Vos compagnons trouveront là tout confort en vous attendant. Et voilà ! On nous cloîtrait dans l’appart, visiblement. — Retournons au bureau ; vous pourrez reprendre vos affaires et je vous préparerai une carte d’accès. Ah bon ? Finalement on pourrait se balader où on veut ? On redescendit jusqu’à l’endroit où Miss London nous avait accueillis. Elle s’installa de nouveau à son bureau et pianota un instant sur un ordi relié à une machine bizarre qui finit par nous cracher une carte magnétique. — Voilà, dit-elle en me la tendant. Pourquoi à moi ? — Ne la perdez pas ; cette carte vous donnera l’accès à votre appartement ainsi qu’à tout l’espace de détente et de sport. N’hésitez pas à profiter de nos installations. Ah oui, voilà, c’était un pass limité. — Et vous, Pauline, si vous voulez bien me suivre, je vais vous présenter quelques-unes de nos sœurs et puis nous pourrons rejoindre ensemble la salle de réunion. La jolie brunette nous dévisagea, attendant sans doute notre bénédiction. Elle avait l’air d’y tenir, à son assemblée. Laetitia soupira. — Ouais, vas-y, fis-je, on montera ton sac. Tu nous retrouves là-haut ?— Votre compagne vous rejoindra en fin de soirée, confirma notre hôte.— Fais quand même gaffe à ton cul ! conseilla Laetitia, en français, en s’éloignant déjà. 
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