1. Grands moments de solitude (1)


    Datte: 03/08/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    – Une petite semaine au bord de la mer, ça vous dirait, les filles ? Tu parles si ça nous disait ! Tu parles ! Surtout qu’après la licence – qu’on venait toutes les trois d’obtenir haut la main – on avait sacrément besoin de décompresser. – Alors, on y va. Je vous emmène. La seule chose, c’est qu’il est pour quatre, le truc que j’ai trouvé. Et qu’il nous en faudrait une autre du coup. Que ça nous fasse moins cher. Une autre ? D’accord, oui, mais qui ? On en connaissait des filles. Des quantités. C’était pas là le problème. Seulement il en fallait une avec qui on soit sûres de s’entendre au moins un minimum. C’était pas la peine sinon. On en a passé tout un tas en revue, mais il y avait toujours quelque chose qui coinçait. D’une façon ou d’une autre. J’ai fini par proposer, en désespoir de cause. – Et si on demandait à Julien ? Chloé a bien fait un peu la moue. – Un type ? On prend des risques. Mais Pauline s’est tout de suite montrée enthousiaste. – Oh, oui, Julien, oui ! Il est adorable, Julien. C’était vrai. Pas prise de tête. Attentionné. Drôle. Et beau mec. En plus ! Là-dessus on était toutes d’accord. Alors va pour Julien ! Qui ne s’est pas fait prier. – Bien sûr que je viens, les filles ! Bien sûr ! Et, le samedi suivant, on a pris la route. – Mais alors on est bien d’accord ! Pas un mot sur les études et tout ça. On est en vacances. * * * On a passé des heures et des heures dans les bouchons sous une chaleur torride. – Ça attaque fort. Tant et si bien que, quand on est ...
    ... arrivés à destination, il était pas loin de dix heures du soir. – C’est là ? Oh, mais c’est pas mal du tout, dis donc ! La mer était effectivement toute proche. Le bruit des vagues allait nous bercer la nuit. Et les voisins n’étaient pas si voisins que ça. À bonne distance. – Je sens qu’on va se plaire. Qu’on va vraiment se plaire. À l’intérieur, c’était coquet. Pas très grand, mais coquet : une cuisine avec un coin repas, une salle de bains assez spacieuse et une chambre comprenant un lit et deux couchettes, dans le prolongement l’une de l’autre, le long de la cloison. Chloé en a voulu une, celle qu’était près de la porte. – Que je puisse sortir, si j’ai des insomnies, sans déranger personne. Julien a pris l’autre et nous, Pauline et moi, on s’est vu attribuer le grand lit. Le temps de s’approprier les lieux, de s’installer, de manger un morceau et il était minuit. – Et minuit, c’est ? On s’est tous exclamés en chœur. – L’heure du bain ! Ce qui, avec cette chaleur, allait nous faire le plus grand bien. – On y va à poil ? – Évidemment, Pauline, évidemment qu’on y va à poil ! Ce serait pas un vrai bain de minuit sinon… Allez, le premier à l’eau ! On s’est désapés, tous les quatre, à toute allure, et on a couru, dans le sable, jusqu’à la mer. C’est Julien qui est arrivé le premier. – Comment elle est bonne ! C’était vrai qu’elle était bonne ! Un véritable délice. Aux alentours tout était éteint. Rien. Personne. Qu’un croissant de lune qui scintillait, argenté, à la surface des ...
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