Vacances dans la métropole - Fierté Montréal 2014 (1)
Datte: 03/08/2018,
Catégories:
Gay
... nos trois langues s’entremêlent dans nos bouches. À chaque changement de chanson, nous inversons les rôles afin que nous goûtions à tour de rôle au plaisir de toucher et de se faire toucher. Après 2 heures de « danse » intense, nous quittons la piste de danse, question de boire un verre pour nous rafraîchir. Nous nous rendons sur une terrasse un peu plus tranquille. Xavier : - Dites les gars, vous allez dormir où cette nuit? Moi : - J’ai réservé une chambre d’hôtel pas très loin d’ici. C’est à 10 minutes. Et toi? Xavier : - Je ne sais pas trop. J’habite avec une tante à Laval. Mais à cette heure-ci, c’est au moins 1 heure de route. Moi : - Si ça peut te dépanner, tu peux venir dormir à ma chambre. Il y a de la place pour deux. Et toi Steven, tu as un endroit pour dormir? Je souhaite que lui aussi vienne avec nous. Après ces deux dernières heures passées à apprivoiser nos corps, il est temps de passer aux choses sérieuses. Après tout, je suis ici pour ça. Steven : - J’ai un ami qui doit m’attendre devant la station de Métro Beaudry à 2h30. Je vais dormir chez lui. Moi : - Tu vas devoir te dépêcher, il te reste 10 minutes. qlkqnnes Steven : - Merde alors. Il faut que j’y aille. Moi : - On peut t’accompagner. C’est sur notre chemin. Steven : - Merci. C’est gentil. Nous finissons nos verres en vitesse. En se levant, je m’aperçois que ma ceinture et ma camisole sont restées au Unity, et que n’avons pas le temps de retourner les chercher. Puisque mes jeans sont un peu trop grands, ...
... je dois les tenir en marchant, sinon je risque de les perdre. Xavier a bien vu mon problème, passe derrière moi, attrape les rebords de mon jeans et d’un coup, les descend jusqu’à mes genoux. Comme mes boxers et mes jeans sont collées tellement ils sont mouillés, je me retrouve quelques secondes le cul à l’air en plein milieu de la rue Sainte-Catherine, le temps de remonter sous-vêtements et pantalons. Nous arrivons à l’heure pile à la station, mais comme je l’espérais, l’ami de Steven n’est pas là. Nous attendons une dizaine de minutes et toujours aucune nouvelle. Moi : - Bon et bien, si tu n’as pas d’autres places où aller, viens à l’hôtel avec nous. Tu ne peux pas vraiment rester dans la rue toute la nuit. Nous partons donc tous les trois vers ma chambre d’hôtel. Je ne sais pas s’ils pensent vraiment dormir, mais moi, je n’en ai pas l’intention. Après tout, ce sont eux qui m’ont allumé. Dans le hall de l’hôtel, tout est silencieux. Il ne faut pas attirer l’attention du surveillant dans le bureau de la réception. J’ai payé la chambre pour une seule personne alors, je ne devrais pas être accompagné. En entrant dans la chambre, nous allumons les lumières. J’ouvre la porte du réfrigérateur, mais je m’aperçois que nous n’avons rien à boire et à grignoter. Steven se propose pour retourner au dépanneur au coin de la rue pour acheter breuvages et grignotines. Il amène la clé avec lui pour pouvoir entrer dans l’hôtel et revenir à la chambre sans frapper à la porte. Durant l’absence ...