1. LE MARIN. La Parisienne en vacances. (8)


    Datte: 04/08/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C’est au café près de l’église de Languidic que Véronique a arrêté la Mercedes et que nous nous attablons pour boire une bière bien fraîche à l’ombre, car le beau temps légendaire en Bretagne est là. • Une bibine, c’est une bière dans la marine, pour éviter de passer pour une gourde lorsque tu as employé ce mot, je me suis bien gardée de parler. • Tu peux nous poser toutes les questions que tu veux, je sais, nous avons notre jargon dans la marine, un petit exemple, si je te dis, il fait beau aujourd’hui, mon cœur en un mot comment répondrais-tu ? • Laisse-moi réfléchir, il fait beau en un mot, soleil ! Je vais finir par croire qu’elle est bien un peu conne, pardon gourde. • Je te fais marcher, il fait très beau aujourd’hui, ciel bleu. Non, pas la fessée devant tout le monde même après toutes les dépravations que tu m’as fait subir, je suis sûr d’apprécier. Je répondrai oui. • Bonne réponse, mais chez nous, lorsque nous devons répondre oui, nous employons affirmatif mot plus long difficile à confondre lorsque nous recevons un ordre dans les micros de l’officier de quart à la passerelle. Non, c’est négatif. Le cafetier sort à ce moment et nous demande si tout va bien. • Affirmatif. • Je suis contente madame, voulez-vous autre chose ? • Négatif. Le tout avec mon bachi sur la tête et en saluant de la main gauche. • J’ai faim, que nous proposez-vous ? • Il est quatorze heures, mais j’ai des sandwichs jambon beurre. • Quatre, après ma soirée, il faut que je reprenne des forces pour ...
    ... rejoindre la sœur de Roger et avec quatre bibines. Bien, continu ton histoire. • Où en étais-je, à oui la queue noire baignant dans mon sperme et mon copain amoureux, avant de vous narrer ce qui s’est passé après, Gille convole en justes noces avec Armele dans un mois et je suis son témoin pourtant, il savait ce qu’il fallait éviter dans ces bals d’être piégé et se retrouver la bague au doigt. Je me trouvais piégé, pas de chatte à disposition et un copain qui roucoulait. Plusieurs fois dans la soirée j’ai senti que cela sentait le vinaigre, car lui qui était toujours très prompt à aller derrière l’église offrais à sa beauté des jus de fruits en se regardant tous les deux d’un regard qui en disait long. Alors, je me suis souvenu que j’avais dans ma poche de quoi m’amuser à peu de frais. Dans ces bals, il y a toujours des jeunes filles dites bien sous tous rapports et qui passent leur soirée à regarder les autres danser tout en refusant toutes les sollicitations des garçons. Je me suis avancé vers l’une d’elles qui regroupait tous les problèmes de ces filles. Moches et grosses avec un regard de chien battu amplifié par un gros-grain de beauté sous un œil. C’est ce qui m’a fait craquer. Je me suis approché et je me suis assis à ses côtés. Une série de madisons commençait et grace à l’entrain qu’André savait mettre dans sa salle, je l’invitais. • Non, merci. • Telle fut sa réponse. Je lui ai dit qu’elle avait tort, le madison est facile à danser, il suffit de regarder les autres ...
«1234»