1. « Moi, Julien… » SAISON 1 EPISODE 3 : Réveil en fanfare, soirée mémorable


    Datte: 04/08/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... Belle vue sur la lune. Elle l’a enfilée et est sortie non sans m’avoir au préalable claqué un smack humide sur mes lèvres. Faut pas que je tombe amoureux… Je me suis rendormi comme une masse et j’ai émergé péniblement à 17H. J’avais besoin de dormir et de récupérer. Après-midi foutue. Que faire maintenant ? Je choisis le lèche vitrine dans le centre. La foule remontait de la plage surchauffée. Les trottoirs étaient bondés. L’heure de l’apéritif arrivait. Je me suis posé en terrasse dans un bar au coin de l’avenue. Tour de contrôle parfaite. Un journal, une bière, une cigarette. Que demander de plus. Les jolies filles passaient devant. Des mecs mignons aussi. J’avais du mal à me concentrer sur l’article du Monde sur la comparaison entre l’isolationnisme des années 30 aux USA et les barrières douanières de Trump. Pas grave. J’ai vu passé Marion avec ses deux enfants. Elle m’a fait un clin d’œil. Elle voulait qu’on reste discret par rapport à ses enfants et je la comprenais tout à fait. Un peu plus tard, c’est Alexandre, le mec homo copains des deux restaurateurs, avec l’un des couples hétéros rencontrés la veille qui sont venus me dire bonjour. Comment s’appelaient-ils déjà ? Ah oui, Caroline et Mathieu. J’ai invité les trois à venir s’assoir avec moi. Ils m’ont dit qu’ils ne m’avaient pas vu à la plage naturiste cet après-midi. J’ai prétexté un bon coup de fatigue puis j’ai ajouté : - Pourquoi, vous me cherchiez ? - Peut-être, a répondu malicieusement Alexandre - Cela aurait ...
    ... été sympa, ont renchéri Caroline et Mathieu. Merde, à quoi ils jouaient ces trois-là. Enfin Alexandre, je comprenais mais les deux tourtereaux je ne me serais pas méfié en les voyant. Alexandre, c’était une crevette. 1M70, tout mince, un peu dégarni avec ce qu’il lui reste de cheveux rasés, visage avenant. Mathieu était bien plus grand, svelte, châtain, sexy en diable, volubile au point de parler pour quatre. Et Caroline était une belle brune élancée, plus grande que moi, poitrine avantageuse, joli visage. Les trois étaient trentenaires, habitaient Paris et avaient une belle situation professionnelle dans le conseil, la banque et le marketing. Je me suis laissé convaincre d’aller diner avec eux. C’était un traquenard mais en vérité ils n’ont pas eu besoin de beaucoup argumenter non plus pour que je les suive. Ils partageaient une belle villa pas très loin du lac avec un autre couple qui était absent ce soir-là. Architecture contemporaine en bois, beau jardin, piscine. Tout était magnifique, eux inclus. Diner sur la terrasse, côte de bœuf au barbecue et salade froide de pates, le tout arrosé d’un rosé frais. On était bien. A la fin du diner, prétextant la chaleur, les trois se sont levés, déshabillés et ont plongé nus dans la piscine. Dans la pénombre on ne distinguait que leurs silhouettes. Je n’allais pas faire la mijaurée, je me suis dessapé et je les ai rejoints. Les corps se frôlaient, tantôt l’un tantôt l’autre. L’atmosphère devenait plus électrique. Pour me reposer un ...