Lettres d'une femme mariée - 4
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
collection,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
journal,
lettre,
confession,
Sur les conseils de son mari, une femme se rend à son entretien d’embauche. Un pacte étrange est scellé entre elle et son nouvel employeur : rédiger des lettres à son propre mari qui, à terme, ne doivent rien cacher de son amour naissant et ses multiples expériences.Peu à peu à peu elle découvre que son nouvel amant lui a caché une part importante de ce qui fait sa vie… Mercredi 13 mai Dans tes bras, j’ai connu cette sensation singulière, en m’appliquant à te témoigner tout ce que je pouvais de tendresse, que j’étais en train de « tromper » Michel ! C’était certainement un sentiment absurde, puisque j’étais dans les bras de mon propre mari. Mais je réalisais juste qu’à ce moment précis : j’avais envie de faire l’amour avec toi, alors que j’avais eu le plaisir le jour-même et pour la première fois de me refuser à lui ! Le lendemain, mes résolutions n’étaient plus tout à fait les mêmes. J’étais déterminée à profiter de la situation pour que Michel se livre un peu plus à moi, qu’il me parle davantage de lui. En vérité j’étais motivée par une curiosité toute féminine qui l’emportait décidément sur tout sentiment de jalousie. Mais je savais aussi que je ne pourrais pas me passer longtemps du contact délicieux de son corps chaud contre le mien… Lorsque j’ai franchi le seuil de sa porte, j’étais intriguée par l’attitude qu’il pourrait avoir à mon encontre. Dans un premier temps, il n’a pas levé les yeux de son bureau où il semblait chercher des papiers qu’il ne trouvait pas. Et ...
... puis au bout d’un instant, alors que je décelais chez lui une certaine nervosité, il a commencé à me regarder avec une expression que j’avais du mal à définir. Il semblait un peu égaré, comme ces papiers qu’il rassemblait avec difficulté. Le fait que j’ai pu lire en lui un univers, qu’une fois encore il aurait voulu dissimuler, changeait à nouveau la nature de notre relation. — Vous m’en voulez ? Je n’avais aucune intention de jouer avec lui. — Non. Et puis après un long silence, il a continué : — Je m’en veux moi, de ne pas être capable de vous dire la vérité… de vous avoir menti sur ma relation avec Muriel ! … Vous savez, j’aime cette fille d’une certaine façon, mais cela n’a rien à voir avec l’affection profonde que j’ai pour vous. Je ne voulais pas vous faire souffrir… et puis… j’ai l’impression par mes maladresses et ma faiblesse que j’arrive au résultat inverse… Excusez-moi de vous blesser ! J’aimerais pouvoir réparer tout le mal que je vous fais, mais je vous avoue que je ne sais comment m’y prendre. Je ne peux pas, je ne me sens pas le courage de résister, à l’avenir, aux tentations qui se présentent à moi !— Je ne vous demande rien. Je me rendais compte que je lui apportais cette réponse sans réfléchir et d’une voix un peu sèche, de telle sorte que je n’étais pas certaine de le rassurer sur mes intentions. De son côté il avait besoin de se livrer : — Je ne veux pas vous perdre, mais le seul courage que je peux avoir aujourd’hui, c’est de ne plus chercher à vous tromper ...