Une journée sur les chantiers
Datte: 09/08/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
fplusag,
neuneu,
Collègues / Travail
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
Les fureurs de Zozou l’idiot Note de l’auteur : Comme tout enfant de trois ans, Zozou ne fait pas de distinction entre rêve et réalité. La seule différence, c’est que le rêve s’évanouit rapidement, alors que la réalité se cache dans une mémoire plus persistante. 4 – Une journée sur les chantiers J’apprécie particulièrement ce moment de la journée qui se prolonge du réveil jusqu’au départ de papa. À cette heure, je pense généralement à quelque chose de gai, et les aventures de la nuit me reviennent toutes fraîches avant de s’évanouir dans l’oubli. Ce soir, j’ai pris Charlotte par derrière, elle était nue et maquillée et, fait rare et étonnant, elle n’a pas parlé. En me réveillant, je trouve mon pyjama mouillé, je vais alors directement prendre une douche. Une fois rafraîchi, je m’habille et je descends prendre mon lait. C’est ma mère qui parle, juste devant papa, la main sur la rampe d’escalier, les orbites des yeux élargis par un disque grisâtre : — J’ai un problème aujourd’hui, Karim.— Quoi encore, Annie ?— Charlotte vient d’appeler, elle est malade et doit se reposer aujourd’hui.— Compris Annie, je prends Zozou avec moi.— Pas d’autre solution.— OK, pas de souci, la dernière fois remonte déjà à longtemps, ça va le divertir, et puis ça va faire plaisir aux mecs, ils l’aiment vraiment.— Merci Karim, t’es vraiment un bon papa. Papa me regarde droit dans les yeux. Il fait cliqueter devant moi ses clés, il me prend avec lui. J’adore. Je me précipite dehors, me dirige vers la ...
... grande camionnette blanche stationnée dans le préau. Papa me rejoint, m’ouvre la porte et m’aide à m’installer. Il se met devant le volant. La grande porte devant nous coulisse sur les rails, laissant apercevoir progressivement la rue et la maison des voisins. La voiture démarre. — Alors Zozou, voici le programme de la journée. Nous allons au bureau voir Aïcha, puis on va visiter les chantiers, j’en ai cinq en ce moment, on va voir comment ça avance et si les mecs ont besoin de quelque chose. Tu les connais, Mohamed, Ali, Mokhtar, Jean-Claude et Vladimir, ils seront contents de te revoir. Autre chose, il y a un devis à faire, c’est à l’autre bout de Paris, mais on doit s’y rendre. Si tout va bien, nous serons de retour à seize heures. On prendra un sandwich quelque part. Voilà, ça commence bien, déjà l’embouteillage ! L’accès à l’autoroute est bloqué, putain ! Nous avançons doucement dans les files ininterrompues de voitures et de camions qui sillonnent la grande route barrée de temps à autre par un pont ou par des grands panneaux bleus. Papa n’arrête pas de taper sur le volant, l’air agacé. Le ronflement des moteurs et le son des klaxons qui arrivent de toute direction, foisonnent dans un assourdissant mélange de mélodies et de tonalités. Je suis soulagé lorsque papa quitte soudain cette jungle de fourmis géantes et, après un petit arrêt à un feu, prend une avenue très large où les immeubles et les commerces se serrent des deux cotés. Nous descendons dans un sombre souterrain ...