1. Solenn, Philippe, les cerfs-volants et la tarte aux pommes


    Datte: 09/08/2018, Catégories: fh, fhhh, couple, couplus, inconnu, vacances, plage, douche, revede, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, exercice, portrait, occasion, extraconj,

    ... retouché, jamais ! J’ai continué à donner, à recevoir, à partager l’amour avec Philippe, les deux autres nuits sur la plage. Rien que lui et moi ! —oooOooo— Nous sommes dimanche soir, pas très tard. Ma voiture est prête. Un petit restaurant et le repas pris à la va-vite avant de repartir chacun de son côté. Je sors mon portable du sac. Il est temps de me reconnecter. Un souvenir ? J’en ai des milliers ! Allez, c’est oui pour la photo. Tous ensemble ! propose la servante. D’accord. Des sourires. C’est fait. Ton numéro de portable Philippe ? Non, je n’en veux pas, merci. Pas besoin, trop compliqué, pas envie. Des bye-bye sans aucun regret. Un dernier baiser.« Adieu Philippe ! » Des bises aux autres. Un regard, encore un. Pas de larmes, pas de cœur en souffrance, pas de nœud dans le ventre. Je regarde devant moi. Je démarre. Voilà, je pars. L’imbroglio des voitures à la sortie de Berck-sur-mer, puis la route, très longue et monotone, les feux allumés. Bientôt la maison. Un sourire. Bizarre. —oooOooo— Il est tard. Il fait nuit. Je suis à l’entrée de mon village, fatiguée, heureuse, du soleil plein la tête. Heureuse de ce que je viens de vivre, heureuse aussi de rentrer à la maison. Un paradoxe sans doute. Je sais… qu’importe ! J’ai à faire et je sais quoi, c’est ça le principal. Je suis arrivée. Je me gare dans l’allée. Je viderai la voiture demain. Je n’ai pas très chaud. Ma jupe est courte, c’est voulu. Je mets ma main sur la poignée. Je repense à ce que Philippe m’a dit ...
    ... sur la corde qu’on doit parfois amarrer pour prendre du recul et regarder autrement le cerf-volant accroché tout au bout. Je me souviens d’avoir répondu que j’avais attaché la mienne après la poignée de porte de ma maison, jeudi, juste avant de partir. Je lève la tête en l’air et je regarde mon cerf-volant imaginaire en pensant que ni ce soir ni demain je ne décrocherai le lien où sont suspendus mes rêves et mes envies. J’ouvre la porte. —oooOooo— Il est là dans le salon, assis sur le canapé. Daniel est à la même place que lorsque je suis partie. Surprenant ! Il est calme, souriant, comme s’il était heureux de me revoir. Il ne croyait peut-être pas à mon retour. Ça ne me dérange pas de le penser, mais ça ne m’apporte rien en définitive, ce que lui pense, enfin juste à cet instant. Après on verra. — Comment vas-tu ? me demande-t-il, comme si rien ne s’était passé.— Bien. Je n’arrive pas à lui demander comment il va, lui. Je n’ai pas envie de me forcer, pas envie de tricher, de faire semblant, de faire plaisir, de rassurer. Rien de tout ça ! Je contourne la table basse et, face à lui, je m’assois sur le pouf, jambes croisées. Je pose mon sac à main à mes pieds ainsi que mon petit paquet, choisi avec attention pour mon retour. J’attends. Pour rompre le silence lorsqu’il comprend que je n’ai rien à dire pour le moment, il prend la parole : — Comment se sont passé tes vacances ?— Bien, très bien même, allez, autant te dire, excellentes.— Content pour toi. Tu as bonne mine. Je lui ...