L'écharpe noire
Datte: 27/07/2017,
Catégories:
fh,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
init,
humour,
... ?— Il y a une petite pièce à l’intérieur où nous serons tranquilles pour l’essayage, ensuite tu pourras revenir terminer ta bière.— L’essayage ?— Ça prendra cinq minutes… Jacques se lève et prend doucement la main de Martine. Un peu décontenancée, elle le suit sans trop comprendre ce qu’il a en tête. Ils montent un escalier qui mène sur une mezzanine qui domine les tables du café. Ils franchissent une porte et se trouvent dans un tout petit salon, juste vêtu d’un fauteuil, d’une chaise, d’un miroir mural et d’un petit bureau. Une fenêtre donne sur une rue latérale peu animée. — Tu préfères si je ferme la porte à clé ?— Oui.— Voilà, nous sommes juste toi, moi et ta robe.— Pourquoi est-ce que tu insistes en disant que cette corde est une robe ?— D’abord parce qu’elle est douce, regarde…— Effectivement, elle est particulièrement souple, on dirait du velours.— Et surtout, parce que tu vas la porter sur toi et revenir à table en sentant sa présence sur ta peau.— Comment ?— Personne ne verra que tu es vêtue de cette corde, elle sera masquée par ton chemisier et ton pantalon, mais à chaque mouvement, à chaque instant, tu sentiras sa présence entravante, sa chaleur contraignante.— Je… qu’est-ce que je dois faire ?— Que penses-tu de commencer par te déshabiller ?— Oui… c’est-à-dire…— Attends, laisse-moi t’aider… Délicatement, Jacques retire l’écharpe noire des épaules de Martine, puis, avec des mouvements très lents, il l’utilise pour bander les yeux de la belle. — Qu’est-ce que tu ...
... fais ?— Je t’habille les yeux…— C’est… nécessaire ?— Tu devrais pouvoir répondre toi-même à cette question.— Oui, c’est vrai… c’est excitant…— Et maintenant, est-ce que tu peux te déshabiller… entièrement ? Comme soulagée de cette demande, comme si elle était pressée d’en finir, Martine retire son chemisier, son pantalon et rapidement tous ses vêtements se retrouvent au sol. Sans rompre le silence qui s’est installé, Jacques déroule le long fil de la robe et commence son œuvre de tissage. Des frissons parcourent le corps de Martine lorsque de légers frôlements lui annoncent qu’un doux lien de coton prend possession d’elle. Des mailles blanches s’inscrivent sur son buste et bientôt la corde tresse un ensemble de losanges qui valorisent ses courbes. Une fois son tissage bien positionné, Jacques l’avertit : — Expire bien l’air de tes poumons, ça va serrer un peu fort.— Pffffff… hé !— Je t’avais prévenue.— Oh là là… c’est… c’est… Le corset fabriqué par Jacques comprime le corps de Martine de tous les côtés : le dos, le ventre, les côtes, les épaules, les seins… Chaque inspiration nécessite un effort et augmente significativement la pression des liens sur tous les centimètres carrés de sa peau. Mais le plus excitant, le plus affolant, le plus insupportable, ce sont les deux portions de cordes qui cheminent délicieusement entre ses cuisses, et qui profitent du moindre mouvement pour morde avidement l’intérieur de son sexe. — … non… je crois que… c’est pas possible…— Tranquillise-toi ...