L'écharpe noire
Datte: 27/07/2017,
Catégories:
fh,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
init,
humour,
... Martine, ne lutte pas contre les cordes, accepte-les.— … facile… à… dire…— Il est comment ton chemisier ? Les manches sont assez larges… oui…— … ça… suffit… non ?— Une toute petite gâterie pour terminer. Jacques reprend la corde et emprisonne le haut des bras de Martine, presque au niveau de l’épaule. Elle peut encore les bouger plus ou moins librement le long de son corps, mais en aucun cas les lever au-dessus de sa tête. Ensuite, toujours sans lui retirer son bandeau noir, il aide sa complice à se rhabiller, ce qui n’est pas simple avec ses bras peu mobiles, la rigidité imposée à son buste et les effets secondaires de chaque morsure de la corde. — Et voilà, tu es magnifique, encore plus belle qu’en arrivant si c’est possible. Qu’en penses-tu ? C’est avec une pointe d’étonnement que Martine constate que le miroir ne révèle rien du carcan qui la contraint. Malgré une observation attentive de son reflet, aucun indice ne laisse deviner la présence de l’opprimant corset et de son intimité soumise aux cordes invasives. Mais déjà Jacques a ouvert la porte et la regarde avec un petit air entendu : lui, il sait. Les quelques pas jusqu’au sommet de l’escalier sont lents et mesurés. Martine réalise que la descente des marches va être beaucoup plus difficile. D’une part elle sera obligée de faire des pas plus importants pour passer chaque marche et d’autre part elle pourra être observée par les clients attablés dans la salle. Elle sourit en songeant que l’exercice qui l’attend lui ...
... semble beaucoup plus difficile que de fouler le tapis rouge à Cannes. Trouvant que Martine prend trop de temps pour se décider à descendre, Jacques la dépasse. Une fois arrivé au bas de l’escalier, il se retourne et lance d’une voix exagérément forte : — Je t’attends dehors, chérie ! Aussitôt une dizaine de paires d’yeux montent jusqu’au sommet de l’escalier. — Salaud ! murmure l’actrice débutante en tentant de prendre une attitude naturelle face aux paparazzis. Sa main droite solidement posée sur la rambarde, aussi haut que la corde qui lui enserre le bras le permet, Martine entame une danse étrange. Chaque pas est à l’origine d’un glissement de corde à l’intérieur de sa vulve, d’un frottement sur ses petites lèvres, d’un effleurement sur son clitoris et d’une succession de ressentis qui vont de la légère douleur à un début de jouissance. Concentrée sur chacun de ses gestes, évitant à tout prix de balayer du regard les clients attablés, Martine progresse dans son intime et bancale descente. Après une interminable minute de trémoussements publics, l’escalier est vaincu. Tentant de surmonter son trouble intérieur et sa gêne extérieure, Martine prend la direction de la terrasse d’un pas mal assuré. Lançant un regard noir à Jacques, elle se laisse choir sur sa chaise de manière un peu trop brusque pour son corsetage. La soudaine tension de la corde à l’intérieur de son jardin secret lui arrache un petit cri, sous le regard amusé de son tortionnaire. — Ben tu vois, Roger… quand je ...