L'écharpe noire
Datte: 27/07/2017,
Catégories:
fh,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
init,
humour,
... de la main à Jacques. — Elle est sympa, non ?— Tu me réserves encore beaucoup de moments comme celui-là ?— Ce n’était pas prévu, mais un petit peu d’épices donne du goût aux souvenirs.— Alors là, c’est certain qu’avec une dose pareille de piments, les souvenirs que tu me fabriques vont être goûteux !— Tu es fâchée ?— Non, c’est moi qui ai initié cette aventure, alors j’assume. Et maintenant, j’aimerais bien que tu t’occupes un peu de moi.— Viens, ma voiture est au sous-sol et la soirée ne fait que commencer.— Tu m’emmènes où ?— Surprise… * * * Martine a eu un peu de peine à se plier en deux pour s’installer dans la voiture surbaissée de Jacques. Et cet exercice a ravivé ses tourments intérieurs. — Jacques, je suis chaude comme rarement je l’ai été, tu m’emmènes chez toi ?— Tu es belle, Martine.— C’est gentil.— Et si tu posais ton smartphone pendant que je te parle ?— Je ne peux pas…— Tu ne peux pas ?— Non, cela fait déjà plus d’une heure que je n’ai pas donné de mes nouvelles.— Serais-tu un peu addict ?— Pas spécialement, enfin comme tout le monde.— Et vivre pleinement l’instant présent, ça te parle ?— Hmmm, cette corde entre mes cuisses, ça me tue ! Tu vois, je le vis à fond l’instant présent. Et j’aimerais tellement raconter ça enlive à Chloé.— Et une petite cure de désintoxication, qu’en penses-tu ?— Une cure de… qu’est-ce que tu racontes ?— Une soirée, une nuit, sans lien avec les autres, juste des liens entre toi et moi.— C’est tellement tentant…— Alors, tu le poses ce ...
... téléphone ?— Seulement sous la contrainte…— D’accord, mais une contrainte précipitée n’a pas de saveur. La danse des âmes qui précède la danse des cordes est indispensable pour transposer le fantasme dans une réalité sensuelle.— Qu’est-ce que tu causes compliqué ! Je suis chaude bouillante, Jacques, alors emmène-moi chez toi, ligote-moi, baise-moi, fais-moi ce que tu veux, mais arrête de me contorsionner le cerveau avec des pensées philosophicoabstraites.— Ferme les yeux ! C’est assez simple comme phrase ?— Oui…— Je peux t’emprunter ton écharpe ?— Oui…— Et voilà, le vert de tes yeux est maintenant captif d’un ruban de soie.— J’aime quand tu me captifies.— Et lorsque j’abaisse le siège de la passagère pré-captive, comment ça fait ?— Ça fait frissonner de partout.— Les frissons, c’est pour tout à l’heure, une fois que je t’aurais dévêtue.— Tu veux me déshabiller ici ? Dans ta voiture ?— On peut sortir si tu préfères.— Idiot ! Mais si on me voit.— On ne peut pas te voir, tu as les yeux bandés.— Double idiot ! Mais…— Il n’y a aucun passage dans le garage.— Tu en es sûr ?— Non.— T’es vraiment con et j’aime ça… je suis folle ! Lentement, Jacques débute l’effeuillage de Martine. Allongée sur le siège, totalement passive, la belle plante impose à son jardinier d’acrobatiques contorsions. La respiration de Jacques se fait plus profonde au fur et à mesure qu’il dénude sa passagère. En écho, les battements de cœur de Martine s’accélèrent sous les indiscrètes caresses de son déshabilleur. ...