L'écharpe noire
Datte: 27/07/2017,
Catégories:
fh,
caférestau,
voiture,
fsoumise,
hdomine,
cérébral,
nopéné,
attache,
BDSM / Fétichisme
yeuxbandés,
init,
humour,
... vois une jolie fille comme ça… dans cet état… à cette heure-là… ben ça me fait de la peine… allez ressers-moi un demi de rouge… * * * Depuis une demi-heure, Jacques et Martine conversent, comme si de rien n’était. Mais après avoir discuté bandes dessinées, volcans, confiture, voyages et chats, le comportement de Martine laisse apparaître des signes d’agitation. Elle tourne et retourne son écharpe dans ses doigts, lance des regards en direction du ciel et ses épaules balancent de gauche et de droite. — Tu sembles bien nerveuse, que t’arrive-t-il ?— Je n’en peux plus, ne restons pas ici.— Mais où veux-tu aller ?— Chez toi ou chez moi, ça m’est égal.— Mais que veux-tu faire ?— Arrête de faire le con, je brûle de l’intérieur !— Tu n’as même pas fini ta bière.— Putain, Jacques, je n’en peux plus, allons-y.— Tu exagères, tu fais ta pénible, ta princesse…— Qui est une princesse, Jacques ? lance une jeune femme que Martine n’avait pas vu approcher.— Salut, Sabrina, je te présente Martine, une très bonne amie.— Enchantée, très bonne amie de Jacques. Dis donc, Jacques, tu pourrais juste me donner un coup de main pour installer les fanions ? Ça prendra cinq minutes.— Volontiers, tu as le matériel ici ?— Oui, il suffira de tenir cette ficelle bien haute pendant que j’attache les fanions. Passant de la parole aux actes, Sabrina lève ses bras au ciel pour tenir le bout d’une ficelle pendant que Jacques s’éloigne de dix mètres pour qu’elle soit bien tendue. — Chère, très, très bonne amie ...
... de Jacques, seriez-vous d’accord de prendre ma place pendant que je fixe les fanions ? Comprenant que la situation lui échappe, Martine ne sait pas quelle contenance adopter. Elle est dans l’impossibilité de lever les bras au-dessus de sa tête pour tenir la ficelle, mais comment refuser une simple petite aide ? Ne sachant que dire ou que faire, elle reste immobile et silencieuse sur sa chaise. — Excusez-moi, meilleure amie de Jacques, pourriez-vous consacrer deux minutes de votre temps précieux pour nous aider ?— …— Allo ? Elle est sourde la blondasse ?— … non…— Quoi ?— Désolé, non, je ne peux pas…— Dis donc, Jacques, c’est vrai que c’est une princesse, ta copine. Elle a des mains en papier de soie et elle risque de les abîmer ? Ou alors… S’approchant insensiblement de Martine, Sabrina lui pose délicatement la main sur l’épaule, puis commence à lui caresser le dos. Ses doigts baladeurs zigzaguent sur les mailles de la corde dissimulée sous son chemisier, pendant que Martine reste tétanisée. — Hum… sacré Jacques, il fait du joli travail, hein ? lui lance d’un air entendu, Sabrina.— Tu le connais bien ?— Bien sûr que le connais bien… c’est mon frère ! Et je vais te dire, il est beaucoup plus à l’aise avec ses amies les cordes qu’avec les femmes. Alors, ne te laisse pas faire, secoue-le un petit peu et tu verras que tu n’as pas fini de t’amuser avec lui. Je te souhaite une belle soirée, pleine de surprises. Et sans plus attendre, Sabrina s’éloigne, tout en faisant un petit signe ...