Que la montagne est belle - Histoires de Sexe

Que la montagne est belle

J’étais à l’époque étudiante en fac de lettres. A la rentrée d’octobre, je remarquais dans un de mes cours un très beau garçon, Nicolas, qui me fit très vite de l’effet. Un soir, lors d’une de ces nombreuses soirées étudiantes du jeudi, je le retrouvais dans une fête organisée par une de mes amies. J’étais pour l’occasion habillée de façon assez sexy, avec jupe courte en cuir noir et chemisier blanc, et bottes hautes en cuir. Au cours de la soirée, l’alcool aidant, je pris assez d’assurance pour le coincer dans un recoin de l’appartement où se déroulait la fête. Je me collais à lui, de façon à ce qu’il sente mon désir. Je lui murmurais qu’il me faisait très envie, que je n’attendais qu’un mot de sa part. Ce qu’il dit ne correspondait pas à mes attentes : "Non, Sophie, tu vois, je suis avec quelqu’un en ce moment, et je suis très bien comme ça. Il est hors de question que je la trompe", dit-il gentiment, en me repoussant doucement. Puis il pencha ses lèvres vers mon oreille droite et me glissa "Si tu veux une chance avec moi, il va falloir que tu séduises ma copine d’abord…" J’étais sidérée, je le laissais en plan dans son coin, avec son petit sourire aux lèvres, et je rentrais vite chez moi. Mais ses mots ne quittaient pas mon cerveau. Dans mon lit, je voyais des images de corps entrelacés, où je n’étais pas la seule fille… Très vite, je ressentis le besoin de me caresser, de me faire jouir, ce que je fis de façon délicieuse, comme d’habitude. Petit à petit, les semaines ...

... passant, je me rapprochais d’Elodie, la fameuse copine. Très belle, très douée en tout… Effectivement, Nicolas avait de bonnes raisons de ne pas vouloir la tromper. Elodie et moi nous découvrîmes pas mal de points communs en discutant, en matière de livres, de musique… A Noël, nous avions réussi à nous offrir réciproquement l’album de Jeff Buckley, avec une bonne partie de rigolade devant cette coïncidence ! Elle me parlait de temps en temps de Nicolas, de son amour pour lui, mais jamais je ne les voyais ensemble. Un soir d’avril, mon téléphone sonna. S’ensuivit une conversation courte et confuse : — Sophie ? (voix surexcitée)— Oui… Elodie, tu vas bien ?— Ben, je sais pas vraiment… Ecoute, je viens de faire un truc fou— Ah oui ? Quoi donc ?— J’ai… j’ai trompé Nicolas (sanglotante)— Non ! C’est pas vrai… Qu’est ce qu’il s’est passé ?— Tu sais, je suis sortie hier soir seule, Nico avait du boulot, dans ce pub anglais près des quais.— Oui, et alors ?— Je sais pas si tu as remarqué, il y a une serveuse, brune, elle te ressemble un peu. (je voyais très bien, il s’agit de ma cousine Sandrine). Eh bien, nous avons discuté un long moment, il n’y avait pas grand monde, et puis on s’est retrouvées chez elle… Et là, je sais pas ce qui nous a pris, enfin, tu vois… Ah, je dois te laisser, Nico rentre. Et elle a raccroché. Je n’en revenais pas. Sandrine, lesbienne ? Qui couche avec Elodie ? Je devais tirer ça au clair, et le plus vite possible. D’ailleurs, Sandrine et moi nous étions programmé ...