23 avril-6juin
Datte: 11/08/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
alliance,
Collègues / Travail
jardin,
cinéma,
toilettes,
strip,
photofilm,
Masturbation
Oral
pénétratio,
... sœurs.— Des contrepèteries.— Et que sont des contrepèteries ?— C’est l’interversion de lettres ou de syllabes dans une phrase pour obtenir une autre phrase qui a un sens tout autre, en général plutôt grivois.— Je ne vois pas très bien, dit Gwendoline.— La contrepèterie, c’est l’art de décaler les sons, interviens-je. Comme la lueur n’avait pas l’air de venir, j’explique : — Dans décaler les sons, vous intervertissez le –que- de décaler avec le –s- de sons et cela donne… Les sœurs réfléchissent un petit moment et disent en s’esclaffant : — Dessaler les cons.— Voilà, vous avez compris le principe.— Répétez ce que vous avez dit que je voie si je suis, dit Dominique.— J’ai commencé par dire : les jeunes filles aiment jouer au tennis en pension. Elles réfléchissent et Gwendoline finit par s’écrier : — Au pénis en tension.— Ensuite, votre mère a dit qu’elle n’a pu profiter de l’expansion du tennis.— Elle n’a pas profité de l’extension du pénis.— Elle n’avait pas le vol de la berge.— Elle n’avait pas le bol de la verge.— Jouer avec des piles de boîtes.— Jouer avec des poils de bites.— Elle n’avait même pas de mine piteuse.— Elle n’avait même pas de pine miteuse, disent-elles en cœur.— Vous voyez, c’est très simple, mais il faut avoir un peu de pratique pour les repérer.— Où as-tu appris ça ? demande Dominique à sa mère.— C’est ton grand-père qui m’y a initié.— Il est mort quand tu étais petite.— Pas mon père, votre grand-père Saint Lescure. Les deux sœurs ont l’air médusé. — Lui !— ...
... Je sais que cela peut vous surprendre, mais c’est bien lui. Puis, se tournant vers moi, elle me demande : — Dominique t’a-t-elle parlé de son grand-père ?— Non, nous n’en avons pas eu l’occasion.— Mon beau-père était quelqu’un d’extraordinaire. C’est lui qui a développé les entreprises de la famille. Pendant la Grande Guerre il aurait pu rester à l’arrière pour les usines, mais il a refusé. Il a fait toute la guerre. Il en est sorti bardé de décorations et de citations en plus de ses trois blessures. Pendant la dernière guerre, il est entré dans la résistance pratiquement dès juin 1940. En juin 1944 il a été arrête par la gestapo et torturé. Il a pu être délivré lors d’un transfert. Mais il lui en est resté des séquelles. C’était un homme d’apparence sévère et très impressionnant. À la suite des tortures qu’il avait subies, il avait un œil en moins, deux cicatrices lui barraient le visage et il avait une main déformée. Mais il avait une grande humanité et beaucoup de sensibilité, de simplicité, de modestie. Il aimait l’art, il avait de l’humour. Quand je suis entrée dans la famille Saint Lescure je suis devenue une fille pour lui. Il adorait ses petites-filles. C’est dommage qu’il soit mort alors qu’elles étaient jeunes. Il aurait tellement pu leur apporter. Elle continua à parler de son beau-père pendant quelque temps. Il devait y avoir entre eux beaucoup de tendresse et de complicité. La soirée avançant à grand pas, je dus prendre congé. J’embrasse tout le monde et rentre ...