Phantasmes
Datte: 12/08/2018,
Catégories:
fh,
fbi,
copains,
cérébral,
revede,
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
délire,
humour,
consoler,
Je pris ma voiture pour aller chez Ingrid. Je devais récupérer du matériel de jardin que je lui avais prêté. Elle m’avait appelé la veille pour me dire de passer le chercher. J’étais un peu en retard, mais comme elle n’était pas non plus une adepte de la ponctualité, je savais qu’elle ne me dirait rien. Ingrid et moi étions amis depuis longtemps. Elle était sortie quelques années avec mon meilleur ami, pendant que je fréquentais une de ses amies. Puis les couples s’étaient défaits, mais des amitiés s’étaient nouées. Depuis deux ans, elle partageait sa vie avec Vanessa. Elle avait eu un coup de cœur pour cette fille, sans pour autant se déclarer exclusivement lesbienne. Peut-être cela durerait-il, peut-être pas. Elles vivaient chez Ingrid, dans une maison que j’avais tant de fois fréquentée, pour y faire la fête ou pour partager un bon repas. J’arrivai devant chez elle et klaxonnai en me garant pour signaler mon arrivée, comme à mon habitude. Je restai devant la porte, attendant que l’une d’entre elles vienne m’ouvrir. Je finis par trouver le temps long et frappai à la porte. Toujours pas de réponse. J’ouvris moi-même la porte, me demandant si je ne m’étais pas trompé de jour et s’il y avait quelqu’un. J’appelai Ingrid et n’eus en réponse que le miaulement de leur chat, qui vint se frotter entre mes jambes. Je m’agenouillai pour le caresser et en profitai pour lui demander où était sa maîtresse. Il me répondit « qu’elle devait sûrement être à l’étage puisqu’il n’y avait ...
... personne ici, espèce d’abruti ! » Je trouvai cet animal trop irrespectueux et montai l’escalier. La porte de la chambre était légèrement entrouverte et je vis Ingrid assise sur son lit, la tête dans les mains. Visiblement, elle pleurait. Son corps était secoué de sanglots. De plus, elle écoutait Céline Dion à fond. Moi aussi, ça m’aurait fait pleurer. Je toquai à la porte en l’ouvrant, et en lui demandant si ça allait. — Oh c’est toi, fit-elle en levant vers moi son visage rougi par le chagrin. Je t’ai oublié. Désolée.— Non, c’est rien. C’est moi qui m’excuse. Qu’est-ce qu’il y a ?— C’est Vanessa, elle est partie ! Je dus faire un effort de compréhension afin de saisir ce qu’elle venait de dire entre deux sanglots. Je compris d’abord : « Avalez ça, j’en ai marre dis ! » puis après quelques secondes de réflexion, j’optai pour l’autre solution. Je m’approchai d’Ingrid et la pris dans mes bras. La tête dans mon épaule, ses larmes coulèrent de plus belle, souillant ma chemise hawaïenne. Je lui caressai les cheveux, tentant de la calmer. Puis, au bout de quelques minutes, alors qu’épuisée par ses pleurs, elle commençait à se calmer, je me mis à bander malgré moi. La situation ne s’y prêtait guère, mais elle était là, debout, serrée contre moi, les mains dans mon dos, sa poitrine contre mon torse, sa bouche près de mon cou… Alors mon sexe, qui réclamait souvent l’indépendance, fit sécession et décida de faire mouvement sans demander l’autorisation. Bien évidemment, Ingrid le remarqua. ...