1. Les Robinsons de Bohème (3)


    Datte: 12/08/2018, Catégories: Divers,

    ... bite étrangère, mieux que beaucoup de siècles plus tard les Palestiniens en Europe. — Vas-y Arrac, ne te relâche pas, enfile bien ton manche dans ma crapette. À ce moment-là, la plus âgée des filles qui doit avoir dans les 18 ans, mais comme on a oublié de faire des encoches dans l’arbre calendrier, c’est pas sûr, mais heureusement sur l’île, les cercles de vertu ont oublié de faire naufrage, pose la question : — Pis moi, j’aimerais bien aussi me faire visiter la boîte à mouflets. Je commence à avoir l’âge, déjà que Jan a nettoyé les toiles d’araignées à Maman, pourquoi je n’y aurai pas aussi droit. — Ne compte pas sur moi, c’est un miracle si j’arrive à bander faiblement, donc de casser le scellé de ta virginité, n’y pense pas, mais si ton frère ou Arrac a encore des forces, on pourrait l’envisager, plus on est de fous, plus on rit et les ligues de vertu ne sont pas sur cette île, mais il faut tenir compte de ta mère et de Couilicoulic qui sont assoiffées du bon jus de pipe et rien ne les fait reculer pour vider les burnes des mâles disponibles. — Bartolo, suggère Coulicoulic, tu as vu cet arbre entre le lieu ou vous nous avez délivré et ici, les infusions sont comme le Viagra, qu’on inventera beaucoup plus tard, mais très efficace. Je te ferai une tisane demain, tu m’en diras des nouvelles et si cela marche, je serai alors la première à pouvoir profiter de ton sceptre de patriarche. Après peut-être que tu pourras t’occuper de ta fille qui a l’air très demandeuse. Si cela ...
    ... ne va pas avec toi, on verra avec son frère ou Arrac. — Tu prétends que tu pourrais me rendre les forces génitales ? Si c’est vrai, je bénis le Seigneur qu’on ait pu te délivrer. C’est mon calvaire depuis plusieurs années. — On verra demain, je vais aller ce soir en chercher et demain tu essayeras. Le lendemain, elle arrive avec une brassée de branchettes qu’elle met à infuser dans la grande marmite à la place des herbes habituelles. Elle brasse longuement le mélange, jusqu’à obtenir un sirop assez condensé qu’elle verse dans une petite amphore. — Tiens pour toi Bartolo. Toi grande bite après, moi contente. — Ouille ouille ouille crie Vlasta, je vais revivre mes jeunes années si Bartolo a son gourdin qui relève la tête. Cela me manquait, mes enfants, vous n’arriverez jamais à l’égaler quand il s’y met, c’est un vrai pur sang mongol, qui ne reprend pas son souffle à travers la steppe. Mais Coulicoulic, si tu es à l’origine du miracle, il est logique que tu en profites. — Merci, Dekuji (Découilli en prononciation française) comme on dit chez toi. Ça juter fort. Effectivement, après avoir absorbé le breuvage, le trépan de Bartolo a redressé la tête et devant la grandeur de l’obélisque, Couili n’était plus très sûr de passer à la casserole. Elle hésite d’avoir à absorber un tel monstre. Vlasta qui est compatissante et qui a lu en secret les œuvres de Kamasoutra, extrêmement rare à cette époque, lui vient en aide en lui proposant la position de Cassandre qui lui laisse le choix de ...