1. Ames restaurées


    Datte: 13/08/2018, Catégories: fh, amour, volupté,

    ... ». Et je t’ai laissée partir, abasourdi, vaincu par cette phrase sans appel. Deux jours sans sortir, en confondant le jour et la nuit, l’éveil et le repos, en oubliant de manger. Et tu es là à présent ? Je n’ai même pas vérifié par l’interphone à qui j’ouvrais : c’est toi ! Ce ne peut être que toi ! Mon corps le sent, mon âme le sait ! L’ascenseur arrive à mon étage et tu apparais. Un tailleur bleu cintré met en valeur les formes d’une féminité épanouie, frappant mon plexus d’un désir à l’allure de coup de poing. Mais c’est ton regard qui me capte : tes yeux sont cernés, fatigués et pourtant emplis de lumière et d’une incroyable chaleur. En un instant tu es dans mes bras et je comprends que tu ressens comme moi cette attirance au-delà des mots, que ces 2 jours ont été pour toi aussi un supplice. En cet instant, notre union est faite et nos corps répondent à nos esprits : je sens ton envie comme tu reçois la mienne. Nos vêtements s’envolent dans un tourbillon de gestes précis et mon torse rencontre ta poitrine. Evidence ! Comment ai-je pu désirer d’autres femmes ? Comment ai-je pu vivre 35 ans sans toi ? Tu es Ma Femme, ma plénitude, ma vie. Sans toi, je suis incomplet et plus rien ne compte que notre union. Emerveillement ! Tes mains parcourent mes bras, mes épaules, mon dos, tandis que tu te serres contre moi. Mes mains glissent le long de ton dos et rencontrent au plus bas de leur mouvement deux masses tendres aux dimensions idéales. Ton corps est celui qui peuple mes ...
    ... rêves. Ses formes répondent aux miennes avec l’exacte correspondance de deux moitiés brisées dans une chute. Se peut-il que notre arrivée sur cette terre ait été cette chute ? Timidité ! J’ai tout oublié de mon passé, de ces relations pseudo-amoureuses qui ont peuplé une vie que j’imaginais bien remplie. Tout de ces échanges physiques inaboutis que je qualifiais jusqu’à présent de sexuels en les habillant d’une technicité amoureuse qui ne remplaçait pas l’amour. Tout de cette parade sexuelle si piteusement vantée par une société en mal d’amour. Je suis devant toi un débutant, incertain dans ses gestes, hésitant dans ses désirs. Action ! Tu t’écartes de moi et ton regard capte le mien. Tu me souris et m’entraînes dans le salon où trône le large canapé sur lequel j’ai couché tant d’éphémères conquêtes. Tu m’y fais allonger sur le ventre avec des gestes tendres et tes mains entament des mouvements circulaires sur mon dos. J’ai perdu tout esprit d’initiative et me contente de frissonner sous tes caresses. Tes doux massages m’enveloppent d’un halo de plaisir. Du dos tes gestes se déplacent vers mes jambes en s’attardant longuement sur mes fesses que tes doigts pétrissent fermement. Chaque partie de mon corps reçoit sa part de tendresse, mon abandon est total, inconditionnel. Oubliées les règles ancestrales de l’homme-acteur-moteur-dominant. Je suis à toi autant que tu es à moi : naturellement. Je n’ai pour la première fois de ma vie rien à prouver et je peux m’abandonner enfin. Sans le ...