La cité perdue
Datte: 13/08/2018,
Catégories:
fh,
fffh,
Masturbation
entreseins,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
zoo,
attache,
historique,
aventure,
fantastiqu,
... Bigfoot. En Asie, vous trouvez les légendes du Tibet, et les Chinois ont l’équivalent avec le Yeren. Et connaissez-vous l’Almasty du Caucase, à la frontière de l’Europe ? On trouve des mythes d’hommes sauvages aux quatre coins du monde sauf ici, en Afrique, le berceau de l’humanité.— Mouais… Vous pensez trouver chez nous une variété tropicale de Yéti ? Vous êtes vraiment dingue. Et il se reprit à rire avant de la regarder d’un air grave. — Vous semblez, en plus, oublier l’essentiel.— À savoir ?— La corruption. Cette région a été classée parc naturel au moment de l’indépendance. Évidemment, il n’y a plus d’infrastructures ; mais avec la paix, les gardes sont revenus. Si vous voulez franchir les postes de contrôle, il vous faudra un sauf-conduit du ministère ; je vous conseille d’avoir une bourse bien garnie, et n’hésitez pas à faire jouer vos réseaux et à utiliser tous les moyens en votre possession… si vous en avez.— Je m’en doutais. J’ai un rendez-vous ce soir avec un haut fonctionnaire du ministère ; je ferai ce qu’il faut pour le convaincre. À demain. Inutile de me raccompagner. Elle déplia ses longues jambes et partit en claquant la porte. Il n’avait pas eu à se lever et il en remercia le ciel : il arborait une érection magnifique qui déformait d’une façon gênante son pantalon. Cela aurait fait mauvaise impression. * * * De retour à son hôtel, mademoiselle Reeze, Kate de son prénom, se laissa aller à un accès de découragement. Tout ça pour ça ! Sa thèse de ...
... paléoanthropologie serait bientôt achevée, mais il fallait aller vite : sa bourse universitaire risquait de ne pas être renouvelée, et les mécènes qui étaient prêts à financer son projet escomptaient d’abord avoir des preuves tangibles de ce qu’elle avançait. Elle regarda son reflet dans le miroir. Elle n’avait jamais aimé son physique. Un comble ! Cheveux châtain et yeux verts, 1 m 70 – pas si grande que ça, mais toute en jambes –, mince avec un ventre plat et musclé, et surtout, contrastant avec sa silhouette longiligne, une poitrine de vedette hollywoodienne des années 50 qui constituait un défi à la gravité et captait le regard de tous les mâles à des kilomètres à la ronde. Certes, son parcours scolaire et universitaire avait été brillant, mais elle savait que derrière son dos on disait que ses succès étaient liés autant à ses courbes qu’à son cerveau. Comme elle était célibataire, certains de ses collègues lui prêtaient une vie sexuelle débridée alors qu’en dehors de ses recherches elle quittait rarement son petit appartement encombré de livres et de dossiers. Un garçon pourtant l’avait aimée passionnément, mais il avait fini par se lasser de l’attendre pendant qu’elle partait sans prévenir pour une campagne de fouilles ici ou là. Un matin, revenant de l’aéroport, elle avait trouvé un logement vide et une simple lettre. Il l’avait quittée. Même pas pour une autre, mais simplement parce qu’il en avait marre. D’elle. De l’Histoire. De tout. Elle avait pleuré, beaucoup, et eu depuis deux ...