Le refuge
Datte: 15/08/2018,
Catégories:
hh,
hplusag,
amour,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
tutu,
Gay
Le bois flambe dans la cheminée du refuge et, debout devant l’âtre, nous tendons nos mains vers lui pour recueillir sa chaleur et la faire diffuser en nous… Risque fréquent des randonnées d’automne en montagne, le mauvais temps et la neige nous ont surpris sur le chemin du retour alors que le jour baissait, nous contraignant à nous abriter ici, où nous allons passer la nuit avant de repartir demain matin. Je connaissais heureusement l’existence de ce refuge, qui n’est en fait qu’une de ces anciennes cabanes de berger que les communes de montagne entretiennent à l’usage des randonneurs, en y entreposant des réserves de bois pour leur permettre de ne pas geler lorsqu’ils sont amenés à y passer la nuit. Ça fumait beaucoup lorsque j’ai allumé le feu, et tu as dû à un moment sortir du refuge, toussant et les yeux larmoyants, te plaignant que j’allais nous asphyxier ! Mais maintenant, le bois ne donne plus que des flammes et l’atmosphère est redevenue respirable. Je te regarde : comme moi tu as enlevé ton anorak et tes chaussures de marche, qui sèchent près du feu. Les flocons de neige qui parsemaient tes cheveux blonds lorsque nous sommes arrivés ont fondu en une multitude de gouttelettes qui brillent à la lueur des flammes… Tu es beau ainsi, mais je ne puis m’empêcher de prendre dans mon sac une serviette avec laquelle je sèche doucement tes cheveux, te faisant sourire de cette sollicitude « paternelle »… Je ne veux pas que tu prennes froid, mon amour… Nous avons disposé devant ...
... l’âtre les tapis de sol en mousse que nous emportons toujours en randonnée et, nous asseyant devant l’âtre, nous quittons chandails et chemises, puis les pantalons que la neige a trempés. Je me sens échauffé, et pas seulement par le feu mais aussi par ton commencement d’effeuillage qui, même s’il a ce soir une autre raison, est d’ordinaire le prélude à nos ébats amoureux… Tu as encore ton tee-shirt mais, voyant mon regard posé sur toi, tu souris et l’enlèves, ne gardant que ton slip… Lorsque tu as levé les bras, j’ai vu luire, dans la lueur des flammes, tes aisselles blondes dont je suis, plus encore que toi, amoureux… Je me rapproche de toi, j’ai envie de les revoir… Devinant mon envie (tu connais mes goûts !), tu soulèves tes bras et croises tes mains derrière ta nuque… Tes poils sont moites de ta sueur (c’est dans les randonnées par temps froid qu’on transpire le plus !)… J’y presse mes lèvres et mes narines, d’un côté puis de l’autre, m’enivrant de leur odeur douce, fragrance de garçon blond et soigné… M’interrompant soudain, je te regarde : tes cheveux ont rallongé, ton visage paraît maintenant un peu plus « âgé » que lorsque je t’ai rencontré la première fois, mais il a gardé cette androgynie délicate (comme tu aimes dire toi-même) qui te fait beau à la fois comme peut l’être une fille et comme peut l’être un garçon… C’est à dire plus beau qu’une fille et plus beau qu’un garçon… Et ta poitrine aux mamelons délicats où commence à lever, blonde, un début de toison virile, ...