1. Don Booth et la théière disparue


    Datte: 18/08/2018, Catégories: h, fh, fff, fffh, couple, bizarre, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Partouze / Groupe humour, policier,

    ... face à moi un homme terrible. — Halte ! criai-je en faisant malgré moi un pas en arrière.— Attendez, intervint Aurélie. C’est juste Jacob, l’un de nos employés. Le Jacob en question n’avait pas la tête d’un employé classique. Il était large d’épaules, un bandeau de pirate recouvrant l’un de ses yeux, une immense barbe noire… et pourtant, il portait le traditionnel smoking blanc. — Pardon de vous avoir effrayé, dit-il d’une voix de stentor teintée d’une pointe d’accent inidentifiable.— Non, mais, euh… vous n’avez effrayé personne, répondis-je. Pourquoi êtes-vous là ?— J’ai été convoqué. Deux clients interrogent tous les employés les uns après les autres. C’est mon tour maintenant.— Oui Jacob, dit Aurélie, nous savons. Vous pouvez y aller. Et sans attendre davantage l’homme disparut dans un escalier. — C’est intéressant, vos employés ont tous un côté « étrange »… fis-je remarquer.— Étrange ? Je ne vois pas ce que vous voulez dire, répliqua Aurélie.— Nous devrions nous séparer pour examiner ces chambres, intervint Agathe en montrant une série de portes.— Ce sont des suites inoccupées, précisa Aurélie.— Ça devrait aller assez vite alors.— Je prends les chambres de gauche, dis-je en me dirigeant vers une porte.— D’accord, alors nous allons à droite, répondit Karen en entraînant les deux autres filles. Intérieurement je lui hurlai tous les noms d’oiseaux que je connaissais en priant tout de même pour ne pas penser trop fort. Moi qui voulais provoquer le destin en regardant ...
    ... laquelle des trois se serait dévouée pour venir fouiller la suite avec moi… C’est donc seul que je pénétrai dans cette suite tout aussi luxueuse que les autres, seul que je fouillai la salle de bain en grimaçant devant l’immense baignoire qui aurait pu facilement accueillir deux personnes, seul que je regardai sous le lit king size pourtant si tentant… J’ouvris la penderie, suffisamment profonde pour pouvoir être sous-louée à une famille de Mexicains, et mon sang se figea dans mes veines : il y avait quelque chose là, par terre, dans le coin… Bon sang, on n’y voyait rien et je n’avais pas de lampe de poche. Je m’agenouillai au fond de la penderie et, à tâtons, j’examinai l’objet. Pfff, chou blanc, ce n’était qu’une petite boîte métallique qui avait dû être oubliée là par le précédent occupant de la chambre… Plein de dépit, je voulus me redresser, mais mon crâne heurta violemment une étagère et je tombai à moitié évanoui… Combien de temps s’était écoulé ? Peut-être plusieurs dizaines de minutes, peut-être juste quelques secondes, je ne saurais dire. J’avais tellement d’étoiles dans la tête que j’aurais pu tout aussi bien pu être un acteur de Star Trek en plein milieu d’un tournage. Une douleur sourde irradiait dans mon crâne, me rappelant le jour où une grenade avait éclaté à côté de moi pendant la guerre de Corée… euh… une minute ! Je n’ai pas fait la guerre de Corée, je n’étais même pas né à l’époque. Merde ! Mes pensées se troublaient, je perdais la boule, début d’amnésie ...
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