1. La gêne et le plaisir - Partie 8


    Datte: 20/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    J’eu un mouvement de recul. Adossée au mur, je le regardais jeter un pan de la corde au dessus de la poutre au dessus de l’entrée du salon, qui culminait à deux mètres du sol. - Viens, m’invita-t-il. Tu vas aimer cette fois-ci, je te promet. Peu rassurée mais intimement exaltée – le bondage faisait partie de mes plus intimes fantasmes – je me présentais à lui. - Tourne-toi. Il me banda les yeux. Plongée dans les ténèbres, mon attention se focalisa sur mon sens du toucher. Mon imagination travaillait à plein régime. La corde fut d’abord passée autour de mon cou, puis passa entre mes jambes, pressant délicieusement mon sexe. Puis la corde repassa, vint entourer mon torse. Damien fut plusieurs fois obligée de défaire et recommencer à partir de certains points, mais tout en manifestant une certaine assurance qui me transportait. Par le miracle d’un tour de magie, enfin je m’élevais, attachée. Un pied campé au sol, la cuisse gauche relevée à l’horizontale, ouvrant mes jambes en un angle droit qui découvrait imparablement mon sexe, les mains nouées au-dessus de ma tête, le buste torsadé de corde, les seins propulsés en avant, prisonniers de croisillons qui les repulpaient sans les enserrer douloureusement. J’ignore combien de temps je restais ainsi attachée, complètement aveugle et perdue, mais éperdue de désir. Je guettais chaque son. Un instant je le crus à ma droite, l’instant d’après je sentais son souffle sur ma nuque. Ses doigts effleuraient par surprise mes cuisses, mes ...
    ... seins, mon visage. J’exhalais un râle de plaisir alors qu’il n’avait même pas encore touché mon sexe. D’un léger coup dans le dos il me poussa et la corde grinça. Je sentis la corde dans mon sexe resserrer sa pression sur mon clitoris, m’envoyant de délicieuses décharges électriques. Ses caresses s’intensifièrent. Je ne pouvais plus dire si ses mains seules ou tout son corps rencontrait le mien, mais j’avais l’impression d’être prise dans une étreinte constante et électrisante. Comme en transe, je vivais pleinement le plaisir. Je voulais lui appartenir entièrement, me soumettre à tous ses désirs, être sa prisonnière pour toujours. Ses mains me semblaient être des langues de feu qu’on promenait sur ma chair à vif. Il pinçait mes tétons, mon sexe, me poussait, m’enserrait, me tirait les cheveux en me traitant de chienne… Je pris soudainement conscience qu’il était en moi, qu’il avait pu me pénétrer, étant tellement en proie aux flammes du plaisir qu’il avait pu écarter la corde de mon pubis et entrer dans mon sexe trempé de lubrification naturelle. - Maitre, soufflais-je lorsqu’il referma ses bras autour de moi. - Qui es-tu ? me demanda-t-il fermement. - Votre esclave ! criais-je. - Pour combien de temps ? - Pour toujours ! Pour toujours ! S’il vous plait soumettez-moi, punissez-moi, dressez-moi comme la Petite Chienne que je suis… Je sentis ses ongles se planter dans mes fesses et poussais un cri de plaisir tandis que je goutais au meilleur orgasme de ma vie. Je planais comme sur ...
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