La gêne et le plaisir - Partie 8
Datte: 20/08/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... gronda Damien. - Vous plaire, Maître ! La quatrième fessée tomba. Je criais « quatre ! » comme je criais « oui ! » quand je faisais l’amour à un amant. Les fessées suivantes me firent pleurer et jouir. - Qu’est-ce que tu es ? - Je suis une sale petite chienne, Maître, pleurais-je misérablement. Huit ! La neuvième fut presque insupportable, je criais de douleur. Je me sentais trempée. Il laisse un léger temps de suspens avant d’abattre sa main pour la dixième fessée. - Merci Maître ! Ses mains restèrent en suspension au-dessus de moi comme s’il ne savait plus quoi faire. Je pleurais doucement, soulagée d’avoir expurgée mes fautes. - Je suis désolée, hoquetais-je. Je suis désolée de vous avoir contrariée, Maître… Il ne dit rien et me caressa doucement le dos de manière apaisante. Je sentais qu’il m’avait pardonné et que nous pourrions repartir de plus belle, ce qui me fit pleurer de plus belle, de bonheur. - Je… n’en peux plus… Maître, dis-je en me laissant glisser à terre. Il m’aida à me rhabiller tandis que je peinais maladroitement à remonter ma culotte les mains attachées. Puis il alla éteindre la caméra. J’espérais qu’il me prendrait dans ses bras comme le matin, mais à la place il me caressa longuement les cheveux en me regardant dans les yeux. Je pouvais y lire la fierté et le contentement, et ce fut le meilleur moment de la ...
... journée, devant les plusieurs orgasmes qu’il m’avait procuré. Il me porta jusqu’à mon lit, me fit couler un bain, me shampooina les cheveux et me frotta le dos, me sécha les cheveux et m’enfila mon vieux pyjama à pois multicolores, tout ça sans presque un mot, mais avec une douceur infinie. Il m’apporta ensuite un plateau repas et me rendit même mon ordinateur. Enfin, il prit le temps de s’assoir sur le bord de mon lit. - C’est un peu dingue ce qu’on vit, et je ne m’y prend pas toujours très bien. Ce que je fais, c’est moitié ce que j’ai lu sur internet, moitié mon imagination, alors ce n’est pas toujours bien. Mais je me concentre toujours sur une seule chose : ton bien-être. Aujourd’hui ce n’était pas parfait, j’aurais pu te punir davantage, mais je sais que tu t’es donné du mal. Je deviendrais plus sévère avec le temps, mais ce sera moins nécessaire parce que tu seras plus sage. Je te laisse ton ordinateur et ton téléphone, je passerais les reprendre cette nuit. Ne te couche pas trop tard. Puis il sortit de ma chambre. Je ne ressentais plus seulement du désir pour lui, mais un grand respect une dévotion grandissante. Je passais une agréable soirée, agréable dans sa simplicité et son calme après tellement de sexe sauvage et déchainé. Je crois que je m’endormis sans m’en rendre compte, l’ordinateur sur le ventre, mon diner à peine terminé.