1. Campus AQP


    Datte: 20/08/2018, Catégories: fh, jeunes, frousses, intermast, pénétratio, amourpass,

    ... couple que le nôtre ! Un peu abasourdie, Nadia s’effondre sur le dos, bras en croix, dans le grand lit deux places : — Euh, Stéph, tu peux me dire ce qu’il s’est passé ?— Franchement, je n’ai pas encore tout compris ! Mais pourquoi tu as parlé à ma mère de « coquin imaginatif » ?— Tu n’es pas un coquin imaginatif ?— Ce n’est pas la question !— Ah oui ? Pourquoi tu m’as enlacée comme tu l’as fait, Stéph ?— Pourquoi tu m’as embrassé comme tu l’as fait ? À ces mots, Nadia rougit comme une pivoine et bafouille : — Je… je… je ne sais pas… une… euh… impulsion subite !— Impulsion subite ?— Tu es fâché ?— Non… surpris, oui… et… non, laisse tomber !— Ah non, continue ta phrase et ne me fais pas le même coup de l’autorité que dans la voiture !— Tu veux le savoir ?— Oui, je veux le savoir ! Je m’adosse au mur pour me donner une contenance : — Honnêtement, Nadia, ça ne m’a pas du tout déplu…— Ça ne t’a pas déplu ?— Oui, pas du tout…— Ah… Un long silence gêné s’installe entre nous. Je reste adossé à mon mur, Nadia s’est redressée sur les coudes et, bien que nous soyons face à face, nous évitons de nous regarder. Nous sommes tirés de notre embarras par la voix de ma mère qui lance : — Et ne faites pas de cochonneries maintenant, les amoureux ! Nous éclatons de rire ! Quelques instants après, à présent détendue, Nadia s’assied au bord du lit, tandis que je m’accroupis devant elle : — Bon, on fait quoi, Nadia ? On lâche le morceau ?— Tu veux dire : on avoue que ce n’est pas vrai ? Ta mère ...
    ... va le prendre comment ?— Ça, je ne sais pas ! Néanmoins, avoue que la situation est bancale… Nos têtes sont proches l’une de l’autre. Pour une fois, c’est elle qui est plus grande que moi. Posant son menton sur ses deux mains, elle souffle : — On s’est franchement mis dans une curieuse situation…— Oui… et toi comme moi, on n’a rien vu venir.— Tu es gentil, Steph…— Euh… pourquoi tu dis ça, Nadia ?— C’est quand même moi qui ai mis de l’huile sur le feu en abondant dans le sens de ta mère !— Tu ne pouvais pas prévoir… Elle me regarde droit dans les yeux, ça me fait quelque chose : — Tu es vraiment gentil. Un autre mec se serait fait un plaisir de me démontrer que c’était entièrement de ma faute…— N’en parlons plus… Cherchons surtout à nous dépêtrer de cette étrange situation !— Elle te déplaît tant que ça, cette situation ?— Tu veux dire quoi par-là ? Mes yeux sont rivés aux siens, je ne déteste pas cette douce torpeur qui m’envahit… — Elle te déplaît, cette situation que toi et moi… soyons… même si ce n’est pas vrai, que nous soyons ensemble, moi, étant ta petite amie ?— Et moi, ton petit ami ?— Alors ? Tu en penses quoi ? Sans la quitter des yeux, je réponds sincèrement : — Non, ce n’est pas désagréable que tu sois ma petite amie… pour de faux… ou…— « Ou » quoi, Stéph ?— Ou pour de vrai… Alors, se penchant sur moi, elle dépose un baiser tout léger sur mes lèvres. Celui-ci est différent du premier, il est beaucoup plus doux… Une douce chaleur m’envahit, je réponds à mon tour à ...
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