1. Campus AQP


    Datte: 20/08/2018, Catégories: fh, jeunes, frousses, intermast, pénétratio, amourpass,

    ... je t’en dirai un peu plus un autre jour… Puis il a quitté la pièce. Pas besoin d’essayer de le cuisiner, même ma mère n’aurait pas réussi à lui extirper un mot de plus. Du coup, j’étais perplexe ! Nous sommes à présent dans la cour arrière, celle qui mène vers les hautes dunes. Désignant ces collines de sable, Nadia demande : — Ta maison ne va pas disparaître un jour sous ces dunes ?— Peut-être, mais pas tout de suite… La végétation dense qu’il y a dessus les fixe. Enfin, ça ralentit le processus d’avancement.— Si tu le dis… Puis sautant du coq à l’âne, elle poursuit : — Ça te va qu’on joue les amoureux vis-à-vis de tes parents ?— Honnêtement, tu crois vraiment qu’on joue les amoureux ?— Pourquoi tu dis ça, Stéphane ?— Je te signale que, depuis tout à l’heure, nous ne nous sommes pas beaucoup lâchés la main…— Ah oui…— Et tout à l’heure, dans la chambre, quand nous nous sommes embrassés, c’était un jeu ? À ma grande surprise, elle ne répond pas. Alors je l’attire à moi, j’ai besoin de vérifier quelque chose. Elle se laisse faire, fermant les yeux. C’est un long baiser qui nous unit ensuite. Non, elle ne joue pas, et moi non plus… Alors qu’elle est plaquée à moi, sa joue sur mon épaule, elle dit simplement : — On est dans la merde, Stéph !— Ah bon ? Comment ça ?— On va faire comment quand on retournera à nos cours ?— Une chose à la fois, s’il te plaît. Passons d’abord le week-end et lundi, on avisera… mais moi, ça ne me gêne pas que tout le monde sache qu’on sort ensemble.— ...
    ... Ça ne te gêne pas ?— Non, pourquoi ? Tu as honte de moi ? Elle me donne un petit coup de poing : — Arrête tes conneries ! Tu sais bien que non ! J’en ai rien à foutre de l’avis des autres !— Alors pourquoi tu poses la question ?— Parce que… c’est étrange quand même, nous deux !— Explique-toi, Nadia… Elle s’écarte de moi, s’évadant de mes bras. Elle avance un peu dans le sentier bordé d’épineux, puis étant à trois mètres de moi, elle se retourne : — Nous sommes venus en simples copains, ici, chez toi…— Oui et… ?— Et en même pas cinq minutes, on s’est retrouvé dans les bras l’un de l’autre en train de s’embrasser, et qui plus est, devant ta mère ! Avoue que c’est fort quand même !— Je reconnais qu’on a vu plus simple…— Ça, c’est le moins qu’on puisse dire ! Tu m’excuseras, mais je suis un peu estomaquée !— Que ça soit moi ton petit ami ? Tu aurais préféré quelqu’un d’autre ? Tapant du pied, elle se fâche : — Dis pas d’conneries ! ! Puis elle s’immobilise en rougissant. Ce qui se voit très bien chez une rousse particulièrement blanche de peau, surtout sous le soleil couchant. Je reconnais que c’est mignon tout plein ! Elle se mord les lèvres, bredouillant : — Je… je ne c-comprends rien à ce qui nous arrive… rien… Je m’approche d’elle, mettant mes mains sur ses hanches : — Excuse-moi d’être pragmatique, mais je pense qu’il y a une raison évidente à notre situation incongrue, pour bien parler…— Ah ? Je serais curieuse de savoir quelle raison, monsieur l’expert !— Elle est toute ...
«12...111213...24»