1. Triolisme à deux


    Datte: 22/08/2018, Catégories: fh, voiture, vengeance, intermast, Oral pénétratio, tutu,

    Tu n’es pas là et tout le monde sent ta présence, tu n’es pas là et tout le monde te cherche du regard, tout le monde s’attend à te voir entrer, belle, rayonnante, tout le monde sauf lui, tellement il est plein de ton manque. Tu l’as quitté, il est resté. Le voilà ce soir parmi nous, sans toi. Il boit comme on se force à boire. Il rit comme on se force à rire. Ce soir, il va danser dans mes bras et t’oublier dans mon lit. Je n’aime pas conduire. Mais dans son état, c’eût été trop dangereux de lui laisser le volant. M’y voilà donc, alors que lui regarde les lampadaires défiler les yeux mi-clos. Est-ce qu’il pense à toi ? En général, j’adore être la passagère. Je penche ma tête sur l’épaule du gars. Ma main glisse sur sa chemise, j’ouvre un bouton ou deux, je lui caresse doucement le torse. Aux feux, il tourne sa tête vers moi et m’offre ses lèvres. J’entrouvre les miennes, j’attends sa langue… Quand le feu repasse au vert, j’interromps le baiser. Dans la pénombre, je jauge de l’œil l’érection lors des lueurs passagères. Parfois, ma main s’aventure sur la bosse. Jamais trop franchement, toujours en effleurements: il ne faut pas une couveuse, il faut titiller le désir. Il est rare que j’aille jusqu’à ouvrir la braguette, à libérer la perche, à la prendre dans la main. Il faut vraiment que je trajet soit long pour ça. Je ne fait pas ça pour les satisfaire, mais pour aiguiser leur envie de moi. Il m’arrive aussi de me caresser moi. Au début, je mets simplement ma main entre mes ...
    ... cuisses, comme si je cherchais juste à la réchauffer. Puis j’appuie, doucement, je me sens m’ouvrir, je me sens m’humidifier, je sens parfois ma propre odeur monter. S’il ne remarque rien (il y en a qui sont pas fins) j’ouvre carrément ma braguette. Et j’observe sa réaction… Je l’invite toujours à regarder la route s’il détourne trop le regard: c’est plus sûr, et puis ça augmente son désir. Souvent alors, le silence ce fait, on entend plus que ma respiration, le moteur, la boite de vitesse, et mes soupirs. Et me voilà aujourd’hui au volant, avec cet idiot qui s’assoupit. Nous voilà arrivés à l’appartement. Il est là, les bras ballants. Dans l’ascenseur, nous avons parlé des charges de copropriété. Quel nul ! Pourtant, c’est sans équivoque qu’il est venu chez moi. Mais voilà, il s’est endormi dans la voiture. Là, on dirait une discussion de pause café entre collègues. S’il avait des enfants, il me parlerait de leur pédiatre ! S’il était plus con, il me parlerait de toi… Je lui propose de s’asseoir au salon. Je lui offre un verre. Il n’a pas besoin de ça, mais je ne me vois pas lui filer une verveine quand même. Il va falloir rallumer le bonhomme, il serait capable de s’endormir là. Comment as-tu pu choisir un type pareil ? Qu’est-ce que tu as bien pu lui trouver ? Est-ce que tu l’as quitté parce que tu le trouvais trop mou ? Ou est-il aussi abattu depuis que tu l’as quitté ? D’ici à ce qu’il culpabilise d’être ici… Je lui dis que je vais me changer, que mes fringues puent la ...
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