Les Parques 5 & 6 /8
Datte: 29/07/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
amour,
pénétratio,
... succèdent, s’enchaînent, se superposent, s’amalgament, sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, enivrants, étourdissants. Un brasier naît au creux de son ventre, irradiant instantanément son corps tout entier. Elle tremble, il tremble. Pressés l’un contre l’autre, il semble que des ondes électriques délicieuses passent de l’un à l’autre, tourbillonnent entre eux. Les mains courent, s’affolent dans leurs dos. Une veste tombe, un chemisier vole, la chemise de l’un est déboutonnée, le soutien-gorge de l’autre dégrafé. Une astronomique frénésie s’est emparée d’eux, rien au monde ne paraît exister pour stopper la furie indomptable qui les chahute, furie déraisonnable qui pourtant s’évanouit à l’instant où leurs torses se collent, où leurs peaux se plaquent. Chaque parcelle de leurs corps alors cherche sa pareille chez l’autre, ils se fondent, se confondent. Il sent les tétons hérissés s’ancrer dans la forêt de son torse, elle sent son ventre épouser le sien. Immobiles, ils s’abandonnent avec délice dans une sérénité pétillante, lumineuse, trépidante. Le blanc enténèbre le noir, le noir illumine le blanc, les contraires se conjuguent, le Yin croque le Yang qui vient de l’avaler, le ciel chavire, le sol s’effondre, les projetant dans une chute ascensionnelle tourbillonnante. L’immensité de leur désir les reprend, Amélie se détache en riant, court vers la chambre, sautillant sur un pied pour se débarrasser d’une chaussette, puis de l’autre. Elle se jette en travers du ...
... lit, défait le bouton de son pantalon qui glisse prestement sur ses jambes en même temps que son slip. Allongée sur le dos, nue, offerte, impatiente, elle s’amuse de la gaucherie de son compagnon qui manque de tomber en enlevant ses chaussettes, s’embrouille pour défaire sa ceinture, s’escrime à se libérer de son pantalon. Dernière timidité, ultime complexe, il enlève son caleçon en se recroquevillant presque, cache son sexe érigé dans ses mains, comme s’il était gêné d’afficher la violence de son désir. Allongés l’un contre l’autre, s’enferment dans leurs bras. Les bouches se retrouvent, les lèvres se fondent, ils s’époumonent avec avidité. Leurs mains, leurs bras, leurs jambes, cuisses, ventres et sexes se mêlent, s’emmêlent ; leurs gestes sont malhabiles, les caresses trop appuyées, mais sans être brutales, leur impatience commune les rend maladroits. L’un et l’autre voudraient faire durer infiniment la découverte mutuelle de leurs corps. Lui, voudrait explorer chaque centimètre carré de sa peau, se soûler de ses seins magnifiques, visiter chaque courbe et repli de son corps, sillonner les méandres engloutis de son sillon brûlant, boire à sa source. Elle, souhaiterait goûter longuement sa peau, râper ses joues sur sa barbe naissante, perdre ses doigts dans la toison de son torse, agacer ses tétins minuscules, et capturer la queue au garde-à-vous, l’enfermer dans sa bouche, la noyer, la sucer, l’engloutir, la dompter, la posséder ! Oh oui, ils voudraient prendre le temps des ...