Les Parques 5 & 6 /8
Datte: 29/07/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
amour,
pénétratio,
... D’ailleurs je sais qu’avant-hier matin, dimanche, très tôt, il est reparti à Francfort sur le stand de sa société, et il n’est revenu qu’en fin de matinée aujourd’hui mardi. J’ai vu son emploi du temps de la semaine sur son ordinateur pro il y a quelques jours. Ladrime n’est pas totalement convaincu, mais consent à admettre : — OK, d’accord, mais on vérifiera quand même… Et puis, autre chose : votre… ensemble coquin, vous l’avez acheté dans une boutique en ville ?— Non, je l’ai commandé il y a quelques jours sur Internet.— Ouais,… donc, personne n’a pu vu voir l’acheter, personne n’était au courant de cet achat…— Non… Enfin si, se reprend Amélie : Bérénice ! Cette fois, sous l’effet de surprise, Ladrime relâche sa prisonnière. Laquelle, en se massant les épaules, apporte des précisions : — J’étais chez Bérénice lorsque j’ai commandé cet ensemble. Nous nous voyons souvent elle et moi, nous sommes amies et… nous n’avons pas beaucoup de secrets entre nous, enfin, vous savez, entre filles… À la tête qu’il fait à cet instant, Amélie comprend que justement,… il ne sait pas trop ! — Bref, elle était au courant de mes déboires avec Martial et c’est, ensemble, que nous avons navigué sur le net pour dénicher cette parure.— Sur son ordinateur ?— Euh oui, mais j’ai passé la commande à partir de mon smartphone.— Pffou, mais bon, de toute façon, Nguyen ne chausse pas du 47…— Pardon ?— Non, non, je me comprends, ne cherchez pas, répond l’officier sans en dire davantage. Après un petit ...
... silence, il avoue en secouant doucement la tête : — Tout de même, ça fait un peu beaucoup contre vous, tout çà ! Amélie, qui avait pris un peu de recul, revient se planter face à lui. Visage fermé, mais déterminé, la jeune femme résume : — Le plan, ma présence sur les lieux, le string, mes aveux, il y a de quoi m’inculper…— Holà doucement ! Tout de suite les grands mots ! Pour une garde à vue, vraiment, je ne vois pas comment faire autrement. D’accord. Mais d’ici à la fin de cette garde à vue, j’espère bien qu’on aura trouvé suffisamment d’éléments pour vous disculper ! Les yeux embués, le visage défait, la voix cassée, Amélie en rajoute, histoire de se clouer elle-même au pilori : — Vous oubliez la tentative de corruption d’un officier de police judiciaire dans… Cette fois, c’est elle qui ne peut terminer sa phrase, elle qui se retrouve bâillonnée. Son vis-à-vis vient à nouveau de l’attraper par les épaules, de l’attirer à lui. Il a lui plaqué sa bouche sur les lèvres. Une seconde d’éternité, un instant de flottement, d’éblouissement, d’incertitude. Et Amélie fond, s’abandonne, capitule. Les bouches se pressent, les lèvres s’épousent, et à l’instant où les langues se rencontrent, une formidable surtension court-circuite ses neurones, annihile sa conscience, un éclair prodigieux déverse dans ses veines un flot d’adrénaline, emballe son cœur et ses sens. Ses jambes, flageolantes l’instant d’avant, retrouvent leurs forces, son corps tout entier se raidit, s’arcboute. Les baisers se ...