Les Parques 5 & 6 /8
Datte: 29/07/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
amour,
pénétratio,
... dans le manoir ! Ladrime se détend enfin, s’adosse confortablement dans le dossier du canapé et laisse échapper un profond soupir de soulagement. Son visage tendu s’éclaire enfin d’un franc sourire : — OK, va pour la clé… Bien, donc, vous m’affirmez qu’il était vivant quand vous êtes parties ! La question est plus une affirmation qu’une interrogation. Amélie opine vigoureusement du chef avant de confirmer à haute et intelligible voix, pour l’enregistrement. Tranquillement, posément, le Commandant reprend : — Et d’après vous, il est reparti de quel côté ? Sur quel rebord ? Vous, les traces montrent que vous étiez sur le promenoir de droite. Un peu ahurie par la question, Amélie se concentre et les yeux levés vers le plafond, elle se concentre pour bien visualiser les lieux : — Le… promenoir vous dites ? Euh… en fait… Si vous dites que nous, nous étions à droite, alors il est arrivé par le… promenoir gauche et il est certainement reparti par le… promenoir de droite, comme je le lui avais indiqué, pour trouver le passage vers les cuisines. C’est important ?— Non, pas vraiment, mais ça confirme les constatations, tout comme le reste de vos déclarations. Amélie se prend la tête entre ses mains : — Après, je ne comprends plus grand-chose sur ce qui a pu se passer, avoue-t-elle en secouant doucement la tête. J’ai réfléchi toute la journée, j’ai bien une théorie, mais c’est pas… clair… Ladrime se veut apaisant : — Rassurez-vous Amélie, j’ai une explication, mais une question ...
... encore : vous confirmez que vous n’étiez que trois, pas quatre ?— Ben bien sûr, trois ! On n’est pas venu en bus, on n’avait pas amené de public !— OK, c’est bon ! Je vous expliquerai… Le commandant affiche un air satisfait et réfléchit silencieusement. Les aveux spontanés d’Amélie, leur correspondance avec les constatations de la P. T. S. vont peut-être permettre de lui éviter une garde à vue formelle. Pour peu qu’il arrive à convaincre le Procureur, elle aura droit à un statut de témoin assisté. Bien sûr, elle sera écartée de l’enquête, mais c’est bien là un moindre mal. Ladrime en est là de ses supputations lorsque la jeune femme reprend la parole. — Par contre, j’ai… une explication… pour le… string !— Le… string ? répète Ladrime en sortant de ses pensées. Oh, putain, je l’avais oublié celui-là ! Alerté par le rougissement d’Amélie, il se lève d’un bond : — Non, non Amélie non, ne me dites pas que ce… ce putain de… string… est à vous ? Non ! La jeune femme aussi s’est levée. Penaude, tête basse, elle avoue dans un souffle : — Si,… il est à moi… Le policier rugit : — Merde Amélie, merde ! L’homme arpente la pièce en tous sens, ses espoirs de limiter la casse sont anéantis : — Mais vous comprenez Amélie, là, là, je ne peux plus vous éviter la garde à vue. Le Proc vous aime bien Amélie, mais là ! Là ! J’peux pas faire autrement ! On a plus le choix, c’est la garde à vue ! Et au bout, c’est l’inculpation pour meurtre si on ne… Le commandant Ladrime ne peut finir sa phrase. — ...