Min
Datte: 23/08/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
couleurs,
extracon,
vacances,
voyage,
bateau,
Masturbation
Oral
pénétratio,
fsodo,
hdanus,
confession,
Il nous avait tardé de revenir sur ces terres chargées d’Histoire, de nous plonger à nouveau dans l’exploration de ces tombeaux pharaoniques, de voguer sur le Nil, de nous retrouver aussi. Ce périple, nous l’avions déjà fait il y a 15 ans. À l’époque, il y avait beaucoup de touristes, on faisait la queue partout. Les évènements récents ont dissuadé les agences d’envoyer là leurs clients par peur des attentats. Nous étions restés en contact avec Mustapha, notre guide. D’une érudition impressionnante, il nous avait conquis, Jacques et moi. Son fils de 12 ans, Omar, l’accompagnait partout. C’était un peu la mascotte des passagers de notre petit bateau. Le soir, pendant que nous voguions d’un point à un autre, nous restions tard à table avec Mustapha qui nous abreuvait de sa culture de l’Antiquité. Son fils luttait pour ne pas dormir, buvant les paroles de son père comme s’il fût lui-même un dieu. Puis il finissait par sombrer. Après notre voyage, nous avions continué à échanger par mail et parfois au téléphone. Mustapha nous parlait de son pays, des heurts délétères pour le tourisme, de son fils, de sa vie de plus en plus difficile. Il n’avait jamais réussi à obtenir un visa pour la France où nous l’aurions pourtant accueilli avec plaisir. Et puis il y a eu ce délire de Jacques. Une croisière sur le Nil avec Mustapha. J’avais cru à une plaisanterie. Mais il ne plaisantait pas. Une de ses relations de travail lui avait dit qu’il en revenait, que tout s’était bien passé, que ...
... tout le monde sur place est tellement en attente de clients que l’accueil est encore plus chaleureux, qu’il n’y a de queue nulle part. Jacques a fini par me convaincre. Les statistiques de la police locale sont formelles : il n’y a aucun problème. Les tensions politiques ou religieuses sont importantes dans les grandes villes, mais entre le lac et Le Caire, la vie s’écoule paisiblement. Nous n’avions que l’embarras du choix pour ce qui est des bateaux. Nous avons retenu sur celui qui accepterait que Mustapha soit notre guide. Une petite embarcation avec seulement 12 cabines et autant de membres d’équipage. Un mini palace flottant, en somme. À notre arrivée, Mustapha et Omar nous attendaient les bras grands ouverts. Mustapha n’avait pas changé. Toujours aussi affable et souriant, le visage buriné par le soleil que cachait un peu une barbe de trois jours. Quelques cheveux blancs étaient toutefois venus l’éclaircir. Omar, lui, j’aurais eu de la peine à le reconnaître. C’était devenu un très beau jeune homme, grand et racé, le teint clair, au sourire éclatant. Une gueule d’aventurier. Il se souvenait visiblement bien de nous, ou en tout cas de moi. Je me sentais toute petite lorsqu’il a fermé ses bras sur moi, me serrant comme une peluche. Ils nous ont accompagnés jusqu’au port, et nous avons pris possession de notre cabine pour nous doucher. Mustapha et son fils nous attendaient au bar du bateau, situé sur le pont supérieur, face à la petite piscine. Le soleil d’hiver est moins ...