Balade à Lille
Datte: 24/08/2018,
Catégories:
fhh,
couplus,
jardin,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
amiamour,
lieuxpubl,
... l’appelle « Valentin mon lapin », ça rime)— Je viens à Lille ce samedi, ma puce.— Ce samedi-là, dans trois jours ?— Oui, ce samedi-ci dans trois jours…— Mais… c’est loin, la route !— Je sais, il y a quelques kilomètres ; moins de cinq cents en train. Donc je disais que je viendrai sur Lille ce samedi. C’est un direct, j’arrive vers dix heures dix et je repars à dix-neuf heures.— Ah bon ? Un petit silence de ma part ; je suis assez surprise par cette annonce. Valentin reprend, une nuance ironique dans la voix : — Dois-je comprendre que j’ai réussi à te laisser sans voix, Nella ?— Euh… mais non, impossible avec moi, voyons ! Je ne suis pas d’origine italienne pour rien !— Tu sais qu’il y a aussi des muettes en Italie…— Tu es un gros idiot, mon lapounet ! Mais ça va te coûter un bras de venir en TGV, juste pour un seul jour !— N’oublie pas mon métier…— Ah oui, c’est vrai, ça aide en effet… Mais tu aurais pu m’en parler plutôt que de me mettre devant le fait accompli !— Je commence à te connaître et à savoir comment il faut agir avec toi, ma puce. Oui, Valentin commence à me connaître : j’aime faire bisquer les gens ; mais pour les initiatives, je suis de l’ancienne école : l’homme propose, la femme dispose. Et j’aime beaucoup que l’homme prenne les initiatives, me laissant ainsi porter par le courant… Nous continuons à discuter jusqu’à ce que nous décidions d’un commun accord qu’il est déjà bien tard et qu’il faut se lever demain pour aller gagner sa croûte… J’ai eu une petite ...
... appréhension quand j’ai dû annoncer à mon mari la visite de Valentin pour samedi. J’avais très envie de voir en chair et en os mon grand lapin ; mais en même temps, j’avais quelques craintes… — Euh, Zamour…— Oui, Antonella chérie ? Tu as quoi à m’avouer, cette fois-ci ?— Comment ça, avouer ?— Vu ta tête… Tu sais très bien qu’on lit sur ton visage comme dans un livre ouvert. Tout au moins moi. Alors ?— Et bien… Lap… euh, Valentin vient samedi à Lille…— Ah… Moi, je n’arrive pas à lire sur le visage de mon mari comme dans un livre ouvert. On jurerait que Pascal a été taillé dans du marbre ; pas même un frémissement… — Oui, il arrive vers dix heures à Lille-Europe…— Et il aimerait te rencontrer…— Nous rencontrer : tu sais très bien que je ne peux pas y aller sans toi.— « Peux » pas, ou « veux » pas ?— Je n’irais jamais seule quelque part sans toi. Sauf aux toilettes, et encore !— Je sais, j’ai déjà expérimenté la chose… Pascal a un fin sourire un peu étrange, et moi, ça me fait rougir, ce qui m’étonne ! — Si ton Valentin arrive vers dix heures, ça signifie que tu ne pourras pas faire la grasse matinée.— Je sais ; je vais faire sonner le réveil à six heures du mat’ !— Six heures, c’est un peu exagéré, Chérie !— Tu veux rire ! Faut que je lave mes cheveux, que je me prépare et tout le reste !— Tu peux laver tes cheveux la veille…— Et être toute ébouriffée ? Ah non ! Tu sais très bien que pour un rendez-vous, j’aime être nickel ! Il faut partir à quelle heure d’ici ?— Compte quarante ...