1. Balade à Lille


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl,

    ... impitoyables envers les autres femmes…— C’est hélas vrai… Un peu agacée, je mets mon grain de sel : — Les hommes, au lieu de dire des conneries, si on allait se servir ?— Ce n’est pas une mauvaise idée… Mon mari, parti en avance, me regarde fixement. Quand je m’approche de lui, il me glisse : — Tout ceci doit particulièrement t’exciter…— Pourquoi ?— Tu as les tétons qui pointent malgré le gilet…— Pff ! Le buffet n’est pas mal ; je ne sais pas quoi choisir. Par contre, vu la chaleur, je ne prendrai pas de soupe ! Je me sers en boulettes vapeur – j’adore ça – et je complète avec diverses autres petites choses. Les hommes mangent avec des baguettes ; moi, je suis nulle à cet exercice, je me contente de ma fourchette, ça marche très bien ainsi ! Nous reparlons de l’épisode avec notre senior émotif. Chacun y va de son petit commentaire sur ce que nous venons de vivre : ce fut divertissant, et quelque chose à vivre au moins une fois dans sa vie. Néanmoins, j’avoue : — N’empêche qu’il m’a fait peur, le papy !— Je le reconnais aussi ! concède mon mari.— Moi aussi : on aurait eu l’air fin s’il avait fait une vraie crise cardiaque ! Puis nous changeons de conversation pour éviter de penser à des choses pessimistes. Le repas se poursuit agréablement, du wok en passant par le dessert jusqu’aux cafés, puis nous nous décidons à affronter la chaleur du dehors… Une petite promenade digestive, ça fait du bien ! Enfin, j’espère car je me sens plutôt lourde, même si j’ai fait attention à ce ...
    ... que j’ai mangé. Nous arrivons dans une rue vide, bien que bordée de hautes maisons de maître, souvent de façades blanches ornées ci et là de briques rouges. Je demande : — On est où, là ?— Rue Jean-Sans-Peur ; ça donne derrière la préfecture.— Je parie, Zamour, que tu sais qui c’est, ce Jean-Sans-Peur…— Bingo. C’est un duc de Bourgogne et aussi un comte de Flandre et d’Artois durant la Guerre de Cent ans. Disons qu’il n’a pas vraiment aidé à clore rapidement ce conflit car il désirait relier la Bourgogne et la Flandre en un seul morceau, et le roi de France n’appréciait pas. Bref, il y a eu des tas de magouilles, des meurtres, etc. Jean-Sans-Peur est mort assassiné. Ne m’en demande pas plus, c’est tout ce que je sais.— Ton Jean est lié avec Charles le Téméraire ?— Je ne serai pas affirmatif, mais je pense que Charles est le petit-fils ou l’arrière-petit-fils de Jean. Nous avançons un peu plus dans cette rue déserte. Devant moi : rien. Je me retourne : rien. Ça me surprend quand même car nous ne sommes pas loin de diverses rues très fréquentées. — C’est quoi, ce gros bâtiment rose, là-bas, après le carrefour ?— Le lycée Fénelon.— On voit qu’on est période de vacances, alors. Non, non, je ne te demanderai pas qui est ce Fénelon. Sûrement un type de la Guerre de Cent ans, je suppose.— Raté, Louis XIV… au moins deux cent cinquante ans après.— Bof, de toute façon, j’ai toujours été nulle en Histoire…— Mais tu aimes qu’on t’en raconte, surtout le soir. Je claque des mains : — Oh oui, ...
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