Nouvelle génération
Datte: 24/08/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
En ce début des années 2000, au terme de la disparition des natifs de l’après-guerre (du baby-boom), les différentes organisations se sont vues du jour au lendemain sauter une génération. Celle dans laquelle je milite depuis des années a vu les septuagénaires remplacées par des trentenaires. Ce passage de relais prévisible s’est effectué en douceur, sans véritable anicroche. C’est pourquoi il n’est pas étonnant de trouver aujourd’hui au congrès national de l’organisation ou je milite des gens de ma génération et les petits jeunes destinés à les remplacer. Je suis donc entouré pour ce faire de deux futures dirigeantes. Elles sont aussi différentes qu’il est possible. Anne-Lise est l’archétype de l’intellectuelle rompue aux outils sociologiques et à l’usage des médias. Longiligne, féminine jusqu’au bout des ongles, frisée comme un mouton, elle cultive une élégance de bon aloi. Ses épaules droites, ses longs membres, ses petits seins fièrement dressés, ses fesses étroites et rebondies, ses grands yeux sombres attirent le regard. Par contre, son discours quelque peu fataliste appelle chez moi une réaction de protection paternelle. Laure, au contraire, est l’archétype de la pragmatique dégourdie. Sportive, formée en cours d’emploi par le terrain, elle tire sa culture de son incroyable capacité à s’imprégner de tout ce qui l’entoure. Elle m’attire autant que sa collègue mais pour des raisons bien différentes. Sa stature massive et musclée de footballeuse est rehaussée par une ...
... attitude chaleureuse et maternante. Son regard d’un brun clair, sa voix captivante et douce lui donnent à la fois crédibilité et séduction, malgré son usage immodéré de survêtements informes. C’est peu dire qu’entre les deux mon cœur balance. Ce soir, nous sommes tous trois partis diner en ville. Un apéritif suivi d’une bouteille de vin ont eu les vertus euphoriques habituelles. Les deux filles rient et batifolent sans retenue. Aux histoires drôles succèdent les confidences. Elles sont, l’une et l’autre, en rupture avec leurs compagnons et confessent combien le sexe leur manque. Par instants, j’ai l’impression qu’elles me font du « rentre-dedans », mais compte tenu de la différence d’âge je me tiens volontairement à distance. Le café est suivi d’une liqueur et l’ambiance est à son comble. Nous rentrons paisiblement à l’hôtel d’un pas hésitant, la tête dans la ouate. Elles me proposent un dernier verre dans la chambre qu’elles partagent. J’hésite puis finis par accepter avec, je l’avoue, quelques désirs pervers dans la tête. L’alcool aidant, l’atmosphère s’échauffe rapidement. Laure est la première à se dévêtir. Elle ôte son tee-shirt et exhibe sa lourde poitrine sans voile. Elle caresse son téton érigé aux larges auréoles d’un brun tendre assorties au châtain de sa chevelure et de ses aisselles. Son buste carré et musclé, sa taille peu marquée confirment son aspect sportif. Elle jette ses tennis dans un ample mouvement de jambe et baisse son jogging et l’inévitable culotte ...