Comme chien et chat (2)
Datte: 24/08/2018,
Catégories:
Zoophilie,
Je dors d’un sommeil de plomb. J’émerge tardivement le lendemain, la bouche pâteuse et les cheveux sales. Après une bonne douche chaude et un déjeuner reconstituant, je décide de sortir afin de profiter de l’air encore frais. Je m’équipe en conséquence du sors. Il y a peu de monde dans les rues. Je me laisse emporter par mes pas, jusqu’à un parc où je me pose et regarde les gens passer. Un couple d’amoureux attire mon attention. Ils s’embrassent. Dans un éclair, je me rappelle mon gage la veille, mon départ, Louka... Je ne sais quoi penser; les sentiments se bousculent dans ma tête. Pendant quelques minutes, je réfléchis, ou du moins essaye. Dans un élan de courage, je me lève et, à pas pressés, vais chez Louka. Je veux parler avec lui, qu’on s’explique. Je suis devant sa porte. Avant même que je sonne, la porte s’ouvre. Il s’apprêtait également à partir. Il paraît surpris, puis gêné, et enfin content. Nous nous saluons presque froidement cependant, en nous serrant la main. Il m’invite à rentrer chez lui, où une bonne odeur de café flotte. Je m’installe dans son canapé tandis qu’il apporte des tasses. Il s’assied ensuite en face de moi. Un silence pesant s’installe, du genre qui n’est jamais arrivé avec lui auparavant. N’y tenant plus, je lance: “Il va quand même falloir qu’on en parle.“ Il hoche doucement la tête, perdu dans ses pensées, et me jette un regard mi-intéressé, mi-honteux. Il prend enfin la parole: “Je sais pas ce qui m’a pris, j’étais soul je pense...“ Il ...
... fixe sa tasse de thé. Il n’étais pas plus soul que moi, je le sais. Nous avions bu, mais sans excès. Un détail que j’avais oublié depuis la veille me revient en tête. J’avais AIMÉ ce baiser, d’une certaine manière je l’attendais. Il se lève lentement et s’approche du canapé. J’appréhende ce qu’il va faire. Il s’assied à côté de moi et me regarde longuement. Cela dure plusieurs minutes, me semble-t-il. Nous sommes déconnectés de la réalité, sans voir le temps passer. C’est extraordinairement intense, unique, et ne peut s’achever que d’une seule manière: nous nous penchons l’un vers l’autre, lentement, entrouvrant la bouche et nous rejoignons. Cette fois-ci, pas de surprise, nous sommes tous les deux prêts. Nos bouches se collent, hésitantes, puis nos langues prennent le relais. J’embrasse Louka avec fougue. Je suis surpris de mon entrain, de mon manque de complexe. Tout me semble naturel, comme l’aboutissement d’un long voyage! Durant une minute, le silence est parfait, seul s’entend notre baiser. Enfin, nous nous décollons, à regret, repus, satisfaits, comblés. J’ai dans la bouche ce petit goût que j’avais déjà remarqué la veille. Ce parfum musqué me détend et m’intrigue en même temps! Ne voulant pas être en reste, je décide cette fois de passer le premier à l’action. Je lui caresse doucement la cuisse, a travers le tissu bleu. Il ferme les yeux et se laisse aller dans le canapé, tout à moi. Je passe ma main sous son T-shirt, effleurant sa fourrure douce et luisante. Il retire ...